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Sur une période de 19 ans, 1093 malades ont été opérés d'un cancer épidermoïde de l'oesophage. Le groupe I comprend 360 malades opérés du 1er février 1972 au 1er février 1981. Le groupe II comprend 733 malades opérés du 1er février 1981 au 1er février 1991. Au cours de ces deux périodes, le taux de résécabilité est resté identique mais le taux de mortalité a considérablement diminué. La survie à long terme est inchangée et reste fonction du stade de la maladie. Néanmoins, des études randomisées ont précisé les traitements chirurgical et adjuvant. Des études récentes laissent entrevoir un taux plus grand de rémission complète (69 %) avec une amélioration remarquable des taux de survie à 1 an et 2 ans.
Les cancers "de Novo" après transplantation d'organe
Les cancers superficiels de l'œsophage (CSO) incluent les cancers Tis, T1a, T1b. L'extension lymphatique existe dès que le CSO atteint la lamina propria. Le but de ce travail était d'apprécier cette extension lymphatique et de connaître la survie à long terme. L'étude a porté sur cinquante cinq malades (52 hommes et 3 femmes, d'âge moyen 59 ans) ayant un CSO : Tis : 10 cas, T1a : 8 cas, T1b : 37 cas. Tous ont été réséqués par oesophagectomie : trans-hiatale (n=30), Lewis-Santy (n=13), Mac Keown (n=5), Akiyama (n=5) et Sweet (n=2). Les résections ont été curatives dans 51 cas mais il y eut 4 recoupes envahies. L'extension lymphatique était absente dans les Tis, présente 1 fois (N1) sur 8 T1a et 12 fois sur 37 T1b. La mortalité opératoire à 30 jours a été de 5 %. La survie actuarielle à 5 ans était de 52 %. Elle a été de 80 % pour les Tis et de 49 % pour les T1 (p < 0.01). Elle était de 60 % en l'absence d'envahissement lymphatique et de 19 % en présence de N+. Une récidive anastomotique est survenue dans un Tis. Quatorze des 45 patients T1 (31 %) opérés ont eu une récidive anastomotique et/ou métastatique, notamment 11 récidives sur 12 T1b N+. En cas de doute de cancer superficiel, une écho-endoscopie doit apprécier la profondeur avant la réalisation de la biopsie. En cas de cancer T1b, le risque d'envahissement lymphatique avec un pronostic péjoratif justifie soit la lymphadénectomie étendue soit un traitement néo-adjuvant préopératoire.
Traitement chirurgical du cancer de l'estomac. Un audit de 1134 patients opérés.
Entre janvier 1973 et janvier 1998, 1134 patients ont été opérés d'un cancer de l'estomac dans notre service. Ont été retenues pour cette étude toutes les interventions pour tumeur maligne située entre cardia et pylore, à l'exception du cancer du cardia de type I (selon la classification de Siewert). Les gastrectomies pour lymphomes ont été exclues. Il s'agissait de 760 hommes (67 %) et 374 femmes (33 %,) d'âge moyen 66 ans (extrêmes : 22-93 ans). La répartition entre les différents types d'interventions était la suivante : gastrectomie partielle inférieure : 34.4 %, gastrectomie partielle supérieure : 5.3 %, gastrectomie totale 36.4 %, simple tumorectomie : 0.4 %, laparotomie exploratrice 23.4 %. La résécabilité pour l'ensemble de la série était de 76.6 %. Elle était de 74.6 % avant 1985 et de 78.4 % après 1985. La mortalité opératoire (dans les 30 premiers jours) était de 11.8 % avant 1985 et de 8.4 % après 1985. La survie à 5 ans était de 15.5 % avant 1985 et de 27.2 % après 1985, toutes opérations confondues. Après résection, elle était de 22.5 % avant 1985 et de 32.2 % après 1985. L'étude de la survie en fonction du stade TNM montre que l'envahissement ganglionnaire est un facteur pronostique essentiel. Pour la période 1985-1997, la survie à 5 ans était de 57.8 % pour les stades T, T2 T3 N0 M0, de 15.4 % pour les stades T1 T2 T3 N1 M0, de 12.7 % pour les stades T1 T2 T3 N2 M0 et de 7.9 % pour les stades M1. Pour la période 1985-1997, nous avons comparé les curages D1 et les curages D2 dans les gestes de résection à visée curative. Dans cette série, nous avons observé une mortalité opératoire plus élevée avec le curage D2. La survie à 3 et 5 ans était inférieure avec le curage D2 (différence non significative). L'exérèse du pancréas a été réalisée en cas de nécessité. En revanche la splénectomie a été réalisée de principe dans la plupart des cas. Nous avons comparé la mortalité opératoire et la survie suivant que la gastrectomie était élargie à la rate ou non. Il existait une différence significative en terme de survie en faveur des gastrectomies sans splénectomie. En conclusion, le pronostic dépend en majeure partie de l'envahissement ganglionnaire. La gastrectomie totale est l'intervention de référence pour les cancers de la partie supérieure de l'estomac et les cancers du corps. La gastrectomie partielle inférieure est l'intervention de choix pour les cancers de la région antro-pylorique. L'anastomose gastro-jéjunale de type Finsterer peut être recommandée pour le rétablissement de continuité après gastrectomie partielle inférieure. Dans notre expérience, les curages extensifs de type D2 n'ont pas montré de bénéfice en terme de survie par rapport aux curages de type D1. La splénectomie de principe ne peut pas être recommandée.
Le traitement chirurgical du cancer du pancréas fondé sur la preuve.
Les chirurgiens doivent fournir à leurs malades le pronostic le plus approprié et la thérapeutique chirurgicale la plus efficace et la plus sûre. Cette thérapeutique doit s'appuyer sur des traitements prouvés et approuvés. Il y a trois grades et 5 niveaux de preuves : grade A : niveaux 1a, 1b, 1c, 1d. 1a : preuve fournie par de larges essais cliniques randomisés, 1b : preuve fournie par au moins l'étude d'une série de haute qualité, basée sur le principe du " tout ou rien ", tous les patients ne guérissent pas avec le traitement conventionnel et quelques uns survivent ou guérissent avec un nouveau traitement, 1 c : preuve fournie par au moins un essai contrôlé et randomisé ou une méta-analyse de petits essais qui réunissent collectivement un petit nombre de patients, 1d : preuve fournie par au moins un essai randomisé et contrôlé. Grade B : niveaux 2, 3, 4 : preuve fournie par au moins une étude de haute qualité de séries non randomisées ayant reçu ou non un nouveau traitement, une étude contrôlée, ou une série de cas de haute qualité. Grade C : niveau 5 : opinion d'expert sans aucune référence à ce qui précède. Ces principes ont été appliqués dans la série présentée pour laquelle la conduite du traitement chirurgical et la technique opératoire se sont appuyées sur des preuves dûment établies.
Adénocarcinome du cardia (type I de Siewert) : la place de l'oesophagectomie sans thoracotomie.
En 1987, R. Siewert présente une nouvelle classification des cancers du cardia, le type I concerne les adénocarcinomes de l'œsophage distal. Depuis avril 1985, 51 patients ont été opérés pour cette localisation. Tous étaient développés sur endobrachyœsophage. Il y eut 47 résections (résécabilité 92 %). Il s'agissait de 45 hommes et 2 femmes, d'un âge moyen de 64 ans. Il y eut 24 oesophagogastrectomies polaires supérieures avec oesophagectomie transhiatale (OT), 13 interventions de Sweet, 9 interventions de Lewis-Santy, 3 interventions de Mac Keawn, 1 gastrectomie totale élargie. La mortalité globale a été de 16 % mais de 4.7 % pour les OT. L'envahissement de la recoupe était 0 % pour les OT, 23 % dans les Sweet et 11 % dans Lewis-Santy. La survie globale à 1 an, 3 ans et 5 ans était de 62.5 %, 33 % et 27.6 %. Suivant le stade TNM, la survie à 5 ans dans les T1, T2 et T3 était respectivement de 38 %, 51.4 % et 13 %. La survie à 5 ans était de 41.3 % dans les No et de 13.4 % dans les N+. Suivant le type d'intervention, la survie à 5 ans était respectivement de 64 % pour les OT, 19 % pour les Sweet et 11 % dans les Lewis-Santy. La meilleure survie obtenue avec les OT est retrouvée quel que soit le stade TNM.
CHIRURGIE DE L'OESOPHAGE. Cancer de l'oesophage, résultats d'un audit de 1352 malades opérés
Cet audit a porté sur 3 groupes de malades : - groupe I (360 patients) opérés du 1er février 1972 au 31 janvier 1981 ; l'âge moyen était de 59 + 8 ans. Il y avait 6 % de femmes et 92 % de cancers épidermoïdes. - groupe II (733 patients) opérés du 1er février 1982 au 31 janvier 1991 ; l'âge moyen était de 59 + 9 ans. Il y avait 5 % de femmes et 94 % de cancers épidermoïdes. - groupe III (259 patients) opérés du 1er février 1991 au 31 janvier 1998 ; l'âge moyen était de 61 + 10 ans. Il y avait 8 % de femmes et 82 % de cancers épidermoïdes. La résécabilité était respectivement de 70 %, 70 % et 67 %. La mortalité opératoire était respectivement de 15 %, 9 %, 8,5 %. La survie actuarielle à 5 ans était de 23 % et 19 % pour les groupes I et II. Dans le groupe III la survie actuarielle à 1 an et 2 ans était de 58 % et 45 %. Les différents groupes ont fait l'objet de 3 études randomisées. En conclusion :1 - La mortalité est en constante diminution. 2 - Les 3 études randomisées ont montré l'absence d'augmentation de survie avec l'extension de la résection et l'utilisation de traitement néoadjuvant. 3 - La survie à long terme est fonction du stade TNM, de l'exérèse RO et du type d'intervention.
Transplantation hépatique pour carcinome hépatocellulaire sans preuve histologique préopératoire.
Le carcinome hépatocellulaire (CHC) représente une complication fréquente des hépatopathies chroniques avancées. La preuve histologique du CHC avant transplantation hépatique (TH) expose aux risques d'ensemencement tumoral ou d'hémorragie et le taux de faux négatifs est élevé. Cependant, le caractère artérialisé du CHC et les progrès récents en imagerie donnent moins d'intérêt à la réalisation d'une biopsie préopératoire. Depuis 1995, nous avons évité de la réaliser et porté le diagnostic de CHC en utilisant des critères non invasifs. Le but de cette étude était d'évaluer la validité de cette attitude. Matériel et méthode. Entre janvier 1995 et Août 2003, 478 malades ont été transplantés dans notre centre. Durant cette période, nous avons analysé rétrospectivement 102 malades transplantés pour CHC sans confirmation histologique préopératoire. Le diagnostic de CHC était établi dès lors qu'un foie était cirrhotique, avec des données de l'imagerie évocatrices telles que l'apparition récente au cours de la surveillance d'un ou plusieurs nodules et/ou leur prise de contraste au temps artériel, avec un taux plus ou moins élevé d'AFP. Les résultats de notre attitude ont été vérifiés en comparant le diagnostic préopératoire et le résultat de l'analyse histologique du foie explanté. Résultats. La présence d'un CHC était confirmée histologiquement sur 82 des 102 pièces d'exérèse soit 80,3% des foies explantés. Le taux de faux positif était de 19,6% (20/102). Chez 10 malades, la greffe était cependant légitime, les nodules suspects correspondant soit à un autre cancer (cholangiocarcinome, n=1) ou à une lésion précancéreuse (nodules dysplasiques, n=9). Concernant les 10 malades restants (9.8% des cas), la TH n'était pas justifiable selon les standards actuels: aucune lésion n'était retrouvée 4 fois, dans les 6 cas restant il s'agissait d'un nodule bénin (1 hémangiome, 5 nodules régénératifs). Avant TH, ces 10 cas de faux positifs (sans CHC, sans autre cancer ou précancer) étaient uni (6) ou bi (4) nodulaires, 6/10 artérialisés, avec une taille moyenne significativement inférieure à celle des nodules du sous-groupe " vrai positif " (1,57cm 0,21cm vs 3.03 0.12cm, p<0.001). Le taux moyen d'AFP chez ces 10 malades était sub-normal à 12.2 4.2 mg/L. Globalement, la sensitivité, la spécificité, la valeur prédictive positive et négative de notre attitude étaient respectivement de 77.3%, 93.3%, 80.3% et 94.3%. Conclusion. L'application de notre attitude a été à l'origine d'une greffe par excès dans 9,8% des cas. Ce taux élevé souligne la prudence qui doit entourer le diagnostic de CHC face à des petits nodules de moins de 2 cm. Une imagerie répétée pour visualiser la croissance des lésions, une résection ou une destruction percutanée (chaleur ou alcool, quand la résection est impossible) doivent alors être considérées plutôt que la biopsie, difficile et risquée sur ces petits nodules.
L’abord du pédicule glissonnien par voie transversale postérieure (ou dorsale).
Dans un livre intitulé « Le Foie : études anatomiques et chirurgicales », Cl. Couinaud rappelle que la capsule de glisson se condense autour des structures de la trinité portale : l’artère hépatique, la veine porte et le canal hépatique et leurs divisions, quand elles entrent (ou sortent) dans le parenchyme hépatique. Alors, chaque canal biliaire, artère hépatique et veine porte sont entourés par une gaine fibreuse qui est appelée gaine glissonnienne. Cl. Couinaud a décrit 3 voies d’abord des pédicules glissonniens : 1 – intra fasciale (ou extra hépatique) décrite par Jean-Louis Lortat-Jacob, 2 – extra faciale (Cl. Couinaud) avec les améliorations apportées par F. Lazorthes, Galperine, Takasaki, 3 – trans-scissurale : jusqu’à présent la voie trans-scissurale antérieure avait été décrite par Cl. Couinaud et développée par Tan That Tong. Nous avons décrit en 1992 la voie trans-scissurale postérieure ou dorsale, suivant la scissure dorsale entre les segments IV et I et VIII et le nouveau segment IX de Couinaud. Cet abord intra hépatique par voie scissurale postérieure à des indications techniques et oncologiques. Les indications techniques sont l’hépatectomie droite et droite élargie l’hépatectomie gauche élargie, les segmentectomies et sectoriectomies droites, les lithiases intra-hépatiques, les réparations de voies biliaires. Les indications oncologiques sont : les tumeurs de Klatskin, les métastases hépatiques, les hépatomes sur cirrhose. L’étude de la survie à long terme montre une constante amélioration des résultats sans que l’on puisse affirmer avec certitude qu’ils soient dus à l’amélioration de la technique chirurgicale.
Prévention et réparation des plaies des voies biliaires après cholécystectomie
Évolution des résultats de la chirurgie pour le traitement des cancers de l’oesophage au cours des 30 dernières années. Résultats comparés de deux études de l’AFC
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En 1986 et 2013, l’Association Française de Chirurgie a publié un rapport sur le cancer de l’œsophage. Traditionnellement, ces rapports s’appuient sur une revue de la littérature et sur une enquête multicentrique rétrospective réalisée auprès des membres de l’AFC. La comparaison des deux enquêtes réalisées à 27 ans d’intervalle est l’occasion de mesurer les progrès accomplis dans la prise en charge de cette pathologie grave. L’enquête de 1986 regroupait 3110 patients opérés dont 2104 résections, et celle de 2013 2944 résections. On note la disparition complète de la chirurgie palliative en 2013, du fait de la performance des endoprothèses auto expansibles mises au point récemment. Histologie : Le taux des cancers épidermoïdes est passé de 88 à 46 %, et celui des adénocarcinomes de 7 à 51 %. Corrélativement, le site des tumeurs s’est déplacé vers le bas avec 29% de tumeur du 1/3 inférieur en 1986 et 38 % en 2013, si on ne tient pas compte des cancers de la jonction oeso-gastrique qui étaient inclus en 2013. Le stade tumoral préthérapeutique était par ailleurs comparable entre les deux études. Intervention : l’intervention de Lewis Santy reste l’intervention de référence, elle était réalisée dans 64% des résections en 1986 et 44% en 2013. L’oeso-gastrectomie polaire supérieure par thoraco-phréno-laparotomie gauche qui était réalisée dans 14% des cas n’est plus réalisée en 2013, les interventions par 3 voies, type Mac Kéon ou Akiyama étaient réalisées respectivement dans 16 et 12% des cas. En 2013, l’abord abdominal était réalisé par laparoscopie dans 15% des cas. La mortalité des résections est passée de 17% en 1986 à 7,4 % en 2013. La comparaison des chiffres de morbidité n’est pas possible puisqu’elle était comptabilisée de façon différente, systématisée selon la classification de Dindo Clavien en 2013. Le taux de fréquence des fistules n’a pratiquement pas varié, en revanche la mortalité des fistules est passée de 38 à 15 %, de même la mortalité des complications respiratoires est passée de 5,7 à 2,4 % La survie globale à 5 ans toutes classes confondues est passée de 18,8 à 40 %. Cette amélioration de la survie s’observe sur tous les stades tumoraux, et particulièrement sur les tumeurs débutantes. Quelques commentaires peuvent être faits à partir de cette étude rétrospective multicentrique réalisée au sein d’une même population chirurgicale : Le profil épidémiologique des cancers de l’œsophage a radicalement changé au cours des 30 dernières années, avec une majorité actuelle d’adénocarcinomes. Les corollaires sont le changement du type de patients avec une très nette diminution de l’intoxication alcoolo-tabagique et des co-morbidités associées, et également la situation de la tumeur plus distale dans une région plus « chirurgicale » à distance de l’axe trachéo-bronchique La chute importante de la mortalité postopératoire est la conséquence d’une meilleure sélection des patients, et surtout de l’amélioration de la prise en charge péri-opératoire.
L'intervention de Merendino et autres innovations techniques
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Inventée par ALVIS MERENDINO, cette intervention consistait à réaliser une anse intermédiaire de jéjunum, visant à remplacer la jonction oesogastrique, réséquée pour des raisons physiologiques ou anatomiques. Les indications initiales portaient sur toutes les anomalies de la relaxation sphinctérienne ou de la jonction œsocardiale, cardiospasme. Ces indications ont cédé la place aux volumineux léiomyomes et GIST de la jonction, aux rares traumatismes et aux petits cancers superficiel de la jonction oesogastrique. L’avantage étant l’absence de temps thoracique, et la protection contre le reflux gastro-oesophagien du fait d’un mécanisme anti reflux. Dans les années 2003-2005, cette intervention est remise à l’ordre du jour par Siewert qui publie de bons résultats tant sur le plan fonctionnel que carcinologique pour les tumeurs superficielles T1a voir T1b du bas œsophage. Depuis, Hulscher, pour des raisons carcinologiques n’a réservé cette intervention qu’aux échecs des traitements locaux d’adénocarcinomes T1A sur Barrett voir aussi les dysplasies de haut grade multifocale, restriction d’indications d’autant plus justifiée, devant les résultats fonctionnels peu convaincants de la série prospective de Zapletal, comparant le Levis Santy au Médenrino. En ce qui concerne les innovations techniques, on ne qu’être attentif devant : -les premiers résultats des protocoles ERAS dans la chirurgie œsophagienne -le bénéfice à effectuer une cœlioscopie abdominale pour le Levis -la possibilité d’effectuer une énucléation pour les GIST de moins de 65 mn -l’augmentation du taux de réponse à la radio chimiothérapie en fonction du délai de la chirurgie -l’obligation de ne pas stenter les patient devant bénéficier d’une chirurgie d’exérèse.