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Dans le traitement de l’incontinence du prolapsus chez la femme, les interventions par laparoscopie se sont développées depuis quelques années et ont concurrencé les interventions classiques, qu’elles soient par voie abdominale ou vaginale. La laparoscopie permet d’effectuer la cure de l’incontinence par des interventions respectant les principes de l’intervention de Burch classique,de réaliser des promontofixations en améliorant les possibilités de la chirurgie, notamment au niveau de l’implantation des bandelettes postérieures, et de traiter ou de prévenir l’élytrocèle. En France, plus de 1000 interventions associant Burch et promontofixation ont été réalisées par cette voie et les résultats des principaux centres collectés par les auteurs avoisinent 80% de guérison ou d’amélioration à 30 mois.
10 ans de robotique chirurgicale en urologie au CHU Mondor : aspect techniques, économiques et carcinologiques
La robotique peut se voir comme la suite logique de l’implantation des nouvelles technologies dans le bloc opératoire : après la cœlioscopie qui a connu son essor par la vidéo, la robotique entre dans la vie des chirurgiens et apporte par la miniaturisation et la télé chirurgie de nouvelles perspectives thérapeutiques. Cette technologie unique pour l’instant permet d’un point de vue pragmatique de bénéficier des avantages de la chirurgie mini invasive qu’est la cœlioscopie en rajoutant la capacité par des télémanipulateurs de ‘remettre’ les mains du chirurgien au contact des organes à opérer. Après avoir été pionnier dans la cœliochirurgie, notre service connaît le développement de la robotique dans le domaine de l’urologie depuis 11 ans avec récemment plus de 1000 procédures réalisées pour le cancer de la prostate. Cette technologie apporte pour les patients la réduction de la durée d’hospitalisation, des complications et des pertes sanguines. Elle apporte aussi la possibilité de réaliser une chirurgie plus précise permettant de mieux respecter les nerfs de l’érection et le sphincter. Il ne faut pas réduire l’utilisation de la robotique à seule prostatectomie radicale. La robotique s’applique aussi à la néphrectomie partielle, au prélèvement de rein dans le cadre du don d’organe, à la cure de prolapsus, à la cystectomie ou à la cure de la jonction pyélo-urétérale. Toute innovation a un prix et il est vrai nous payons le prix fort face à un monopole d’une seule compagnie possédant et commercialisant cette technique. Le cout d’un robot auquel se rajoute les prix de consommables et de la maintenance pousse à favoriser des centres hyperspécialisés ayant cet outil. Il est probable que dans un avenir proche des concurrents puissent démocratiser cet outil avec des couts moindres. La robotique apparaît comme un outil nécessaire et fondamental pour l’activité des urologues d’aujourd’hui et de demain non seulement pour l’onco-urologie mais aussi pour le reste de l’activité cœlioscopique.
Intervenant :François Rozet
La miniaturisation de la chirurgie percutanée des calculs
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La néphrolithotomie percutanée (NLPC) consiste à créer un tunnel transparenchymateux jusqu’aux cavités rénales, permettant de fragmenter les calculs et d’extraire les débris lithiasiques. À l’origine, l’unique outil de fragmentation était la sonde à ultrasons qui nécessitait l’utilisation d’un néphroscope de 26Ch. La généralisation du laser a permis de développer des instruments de plus petit calibre qui diminuent la morbidité postopératoire et les complications hémorragiques. La NLPC miniaturisée se définit par une gaine d’accès (Amplatz) de moins de 20Ch. Outre la morbidité réduite, l’avantage de cette technique est l’aspiration des fragments grâce au phénomène de Venturi lié au comportement hydrodynamique du liquide d’irrigation. La NLPC ultra-miniaturisée utilise un Amplatz de 13Ch dont l’originalité est la présence d’un tube de 1 mm de diamètre collé à sa paroi interne. L’injection de liquide par ce tube crée des turbulences et un gradient de pression dans les cavités, facilitant l’évacuation du sable provenant de la fragmentation. Le plus petit instrument est la Micro-Perc : une aiguille « omnivoyante » de 15Gauge permet l’introduction d’une optique de 0,9mm et d’une fibre laser de 200µm. Cet outil permet uniquement de pulvériser le calcul sans retirer les fragments, ses indications se limitent à des cas particuliers.