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Le cancer de l’ovaire représente la première cause de décès par cancer gynécologique. Le mauvais pronostic de ce cancer est notamment du au diagnostic porté généralement à un stade avancé. Le traitement repose sur l’association d’une chirurgie complète et d’une polychimiothérapie intra veineuse (IV) à base de platine. Malgré un très fort taux de réponse la survie à 5 ans reste médiocre de l’ordre de 20 à 30%. Les patientes décèdent en général de l’évolution locorégionale de la maladie sous forme de carcinose péritonéale alors que la diffusion métastatique est beaucoup plus rare. Cet échec péritonéal a motivé le développement des traitements directement intra péritonéaux (IP). La posologie de la chimiothérapie IV étant limitée par la toxicité, la voie IP avec son faible passage plasmatique permet l’utilisation de doses beaucoup plus importantes. A ce jour 3 essais randomisés ont été publiés mettant en évidence un bénéfice en terme de survie en cas de chimiothérapie IP par rapport au traitement standard. Malgré ce bénéfice le développement de la chimiothérapie IP est freiné notamment par les adhérences post opératoires limitant la répartition des drogues, et le taux élevé de complications liées au cathéter. La chimiothérapie hyperthermique intra péritonéale (CHIP) est une technique combinant chirurgie et chimiothérapie, utilisant la synergie de l’hyperthermie. Cette technique permet de s’affranchir des adhérences post opératoires puisque le traitement IP est fait au cours de l’intervention. A ce jour la CHIP reste un traitement innovant en cours d’évaluation dans le contexte du cancer de l’ovaire avancé.
Réhabilitation précoce et Chirurgie ambulatoire en sénologie. Quelles similitudes, quelles différences.
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Actuellement en France, seuls 10% des cancers du sein ( chiffres UNICANCER 2013 ) sont pris en charge en ambulatoire, avec une très grande disparité inter hospitalière (de 0% à plus de 50%). La prise en charge en ambulatoire du cancer du sein est réalisable, depuis la chirurgie conservatrice jusqu’à la mastectomie. L’information et l’éducation du malade en amont de l’acte chirurgical, dans le cadre du parcours de soins rigoureux, a permis de faciliter la réhabilitation précoce et l’organisation du retour à domicile à J0. L’harmonisation des pratiques, la recherche des dysfonctionnements et des « effets attendus précoces post opératoires » ont permis d’y remédier. Dans le cadre de la cancérologie mammaire, 3 principales causes de conversion : l’anxiété, les nausées vomissements, la douleur post opératoire. Les efforts de la réhabilitation précoce doivent s’orienter vers ses problèmes pour les anticiper et les solutionner, afin d’augmenter le taux de chirurgie ambulatoire. Par contre la réhabilitation précoce seule est insuffisante pour la chirurgie ambulatoire, car nous devons gérer tout un autre pan qu’est la gestion des risques à domicile. L’anticipation et l’organisation en est un élément clé .Il en est de la responsabilité de l’équipe médico-chirurgicale. La philosophie de la réhabilitation précoce dans un cadre de parcours de soins adapté a permis de développer l’ambulatoire mais aussi de réduire notablement la durée moyenne de séjour pour les patients hospitalisés en chirurgie conventionnelle.