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Le mélanome choroidien est la tumeur maligne oculaire la plus fréquente de l’adulte, l’incidence est estimée à environ 6 nouveau cas pour 1 million d’habitant. Le seul traitement disponible pour le mélanome choroïdien a longtemps été l’énucléation dont la première description a été faite à l’académie de chirurgie au 18ème siècle. Les premiers traitements conservateurs ont été réalisés dans les années 50 par Stallard qui utilisa la curiethérapie par des plaques de cobalt 60. L’irradiation par faisceau de protons qui permet une irradiation homogène de la tumeur existe depuis 1975 à Boston et en France à Orsay et à Nice depuis 1991. A ces traitements par irradiation se sont ajouté plus récemment grâce aux progrès de la micro-chirurgie des stratégies de résections tumorales associées à une irradiation (iridocyclectomie, exorésection, endoresection). Ceci permet d’augmenter le taux de conservation oculaire. Le tabou qui interdisait de ponctionner, biopsier, intervenir en intra oculaire dans les tumeurs oculaires à fait long feu. Hormis pour le rétinoblastome où il faut rester prudent, les mélanomes ont une cytoponction diagnostique pour établir le pronostic avant traitement par radiothérapie. On sait maintenant que les mélanomes choroïdiens ont un pronostic qui dépend de la génomique des cellules tumorales. Une nouvelle classification pronostique permet d’inclure les patients à haut risque dans un protocole de chimiothérapie adjuvant.