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Phénomène troublant, de cause encore inconnue, le transsexualisme est défini par 3 critères dans la 10ème version de la Classification Internationale des Maladies, de l’OMS, qui est actuellement en cours de révision : 1. Le désir de vivre et d’être accepté comme un membre du sexe opposé, avec le désir habituel de transformer son corps par la chirurgie et les hormones. 2. La persistance de ce désir pendant au moins 2 ans 3. L’absence de troubles mentaux et d’anomalies chromosomiques En pratique, les choses sont loin d’être aussi simples, et il n’existe pas de critère formel de diagnostic positif. Aucun test, aucune prise de sang, aucune imagerie ne permettent en effet de contribuer à établir ce diagnostic. En l’état actuel de nos connaissances, la souffrance intense qui est engendrée par le transsexualisme ne peut être soulagée, chez les personnes qui en font la demande, que par une transformation hormono-chirurgicale. La gravité et l’irréversibilité de ce traitement exigent que le diagnostic différentiel soit solidement établi, par les psychiatres et par les endocrinologues. Le « transsexualisme » n’est par ailleurs qu’un aspect d’une problématique sociétale « transidentitaire » ou « transgenre » plus vaste. L’interférence des aspects médicaux, politiques et sociétaux de de la question, qui suscite de vives polémiques en France (1, 2), complique encore le problème.
La Table Ronde du jeudi 20 octobre 2016, organisée par l’Académie Nationale de Chirurgie en partenariat avec les Laboratoires Brothier, aura pour objectif de présenter les résultats de deux études cliniques dans les lésions post-chirurgicales réalisées avec 25 centres universitaires français de chirurgie. Les résultats de ces 2 études seront présentés en première mondiale le 20 octobre 2016.
Henri JUDET : Président de l’Académie Nationale de Chirurgie, Paris Denis COLLET : Président du CNP de Chirurgie Digestive et Viscérale, Président congrès AFC, Bordeaux Marc REVOL : Secrétaire Général de la SOFCPRE* ; Chirurgie Plastique et Reconstructrice, Hôpital Saint-Louis (AP/HP) – coordinateur étude « ATEC » *Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique Louis-Etienne GAYET : Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, CHU Poitiers – coordinateur étude « INTERFACE »
Conclusions et Perspectives : Henri JUDET, Denis COLLET, Marc REVOL, Louis-Etienne GAYET
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L’Anatomie a totalement disparu du programme de l’internat en 1986. Le concours de l’Internat a lui-même disparu en 2004. Si les livres et les textes n’ont pas encore totalement disparu des bibliothèques universitaires et des librairies, aujourd’hui, près d’un interne en chirurgie sur deux n’a pourtant aucun livre d’anatomie en dehors de celui de Franck Netter, sous forme de fichier téléchargé sur son smartphone, et le plus souvent piraté. Or ce recueil de planches anatomiques ne s’accompagne d’aucun texte. Il est en outre parfaitement possible aujourd’hui pour un chirurgien d’obtenir son diplôme français d’exercice sans aucune vérification de ses connaissances anatomiques. Supprimée des programmes il y a 30 ans, l’Anatomie avait été récupérée in extremis par les Diplômes universitaires d’anatomie. Or la disparition de ces DU est aussi programmée par la réforme actuellement en cours du 3ème cycle des études médicales, qui, comme toutes les autres en France, ignore encore délibérément les spécificités de la formation et de l’exercice chirurgical. La tendance politiquement correcte actuelle est de remplacer les dissections cadavériques par des simulateurs informatiques. Associant deux termes contradictoires, l’expression « anatomie virtuelle » n’est qu’un oxymore médiatique. « Jamais la première fois sur le patient » est le slogan qui accompagne cette tendance. On ne peut qu’y souscrire entièrement, à condition que les moyens d’une formation chirurgicale digne de ce nom soient préservés et développés, en commençant par les simulations sur animal et sur cadavre humain. Qu’il s’agisse de se former à une intervention ou de développer de nouvelles techniques, la meilleure simulation chirurgicale possible est en effet la dissection. L’anatomie et la chirurgie sont consubstantielles. Il est impossible pour un chirurgien de se passer d’anatomie. Quels chirurgiens veut-on former en France ? Marc Revol Université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, AP-HP Hôpital Saint Louis, 1 rue Claude-Vellefaux 75010 Paris