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1er prix parcours de cancérologie 2014 : Prix des Mastères de chirurgie / Fondation de l’Avenir
Aude MERDRIGNAC (Rennes) : Identification et caractérisation de T-LINC 1, un ARN non codant de longue taille régulé par le TGFβ dans le cholangiocarcinome intrahépatique. (tuteurs : Cédric COULOUARN-Inserm Rennes, Laurent SULPICE-CHU Rennes)
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Le cholangiocarcinome intrahépatique (CCI) est caractérisé par un mauvais pronostic, des options thérapeutiques limitées et une mauvaise connaissance des mécanismes impliqués dans sa cancérogenèse. Il a été démontré récemment qu’une surexpression de TGFβ dans le stroma du CCI est corrélée à un mauvais pronostic, suggérant une implication de la voie TGFβ dans la progression du CCI. L’objectif de notre travail était d’étudier le rôle de la voie TGFβ et de ses gènes cibles, dont les longs ARN non codants, dans la cancérogenèse du CCI. Les signatures d’expression génique associées au TGFβ ont été établies dans des lignées cellulaires de CCI (HuCCT1 et Huh28). La dérégulation de plusieurs gènes cibles de la voie TGFβ a été validée par RT-PCR, dont T-LINC1, un long ARN non codant dont la fonction était complètement inconnue. In vitro, T-LINC1 est induit par le TGFβ dans les lignées de CCI. Il a été localisé dans le cytoplasme, mais également dans des corps nucléaires particuliers évocateurs de paraspeckles. L’analyse transcriptomique après modulation de T-LINC1 a montré que T-LINC1 pourrait être un régulateur de NEAT1 dans la réponse immunitaire médiée par l’IL8 en agissant au niveau des paraspeckles. In vivo, l’étude du profil d’expression de CCI humains a montré que T- LINC1 est surexprimé dans les cholangiocytes tumoraux.
Commentateur : Laurent SULPICE (Rennes)
Éventrations périnéales : diagnostic, prise en charge, prévention
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L’éventration périnéale (EP) se définit par l’issue au périnée à travers une brèche du plancher pelvien, du contenu intra-péritonéal. Cette complication survient généralement à la suite d’une amputation abdomino-périnéale du rectum (AAP) ou d’une exentération pelvienne. C’est une complication rare, survenant dans 1% et de 3 à 10 % de ces interventions avec une majorité de femmes atteintes. Le plus souvent, l’EP apparaît dans l’année suivant la proctectomie. Un défaut de cicatrisation périnéale causé par différents facteurs identifiés est souvent retrouvé à l’origine de cette complication. Sur le plan clinique, l’EP peut être asymptomatique mais elle s’exprime souvent par une sensation de pesanteur et s’associe à une tuméfaction périnéale plus ou moins douloureuse. Des signes urinaires peuvent être associés. Un TDM abdomino-pelvien est utile pour éliminer une récidive tumorale. Il détermine la nature du contenu herniaire. L’IRM donne un meilleur contraste musculo-graisseux pour déterminer ce qui reste du diaphragme pelvien et prévoir le type de réparation. Le traitement des EP symptomatiques est chirurgical. Différents techniques de réparation ont été décrites soit par voie périnéale, soit par voie abdominale éventuellement combinée à un apport périnéal. Seuls, les patients symptomatiques de leur EP, sans récidive néoplasique diagnostiquée en préopératoire, sont candidats à une réparation chirurgicale. La voie abdominale est la meilleure option. En présence d’un large défect du plancher pelvien, le traitement chirurgical par prothèse est le plus adapté. Les plasties musculo-cutanées sont à réserver aux surinfections périnéales.