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Le traitement "classique" des péritonites généralisées par perforation diverticulaire du côlon sigmoïde est partagé entre les tenants de la résection lésionnelle sans rétablissement de continuité (opération de Hartmann) et ceux d'un drainage au contact sous couvert d'une colostomie. Dans un cas comme dans l'autre, cette attitude s'accompagne d'une dérivation temporaire du transit, source de morbidité et d'une importante altération de la qualité de vie, et nécessite en règle un 2 ème temps opératoire à 2 et 3 mois dont les risques ne sont pas nuls. Nous avons réalisé le traitement laparoscopique complet chez 17 patients. En urgence, après lavage péritonéal large, la perforation a été soit "encollée", soit suturée avec drainage au contact. Aucune colostomie n'a été réalisée. La durée moyenne de séjour hospitalier a été de 8 jours. Aucun patient n'a présenté de fistule ni d'abcès résiduel. Après un délai de 3 à 4 mois, une sigmoïdectomie laparoscopique a été réalisée sans mortalité, avec une faible morbidité (5 %) et une durée moyenne de séjour hospitalier de 6 jours chez 15 des patients. Une conversion a été nécessaire chez un patient. Cette attitude mini-invasive réduit considérablement la morbidité et la mortalité de ces péritonites et améliore la qualité de vie des patients en leur évitant une colostomie temporaire.
CHIRURGIE DE L'OESOPHAGE. Cancer de l'oesophage, résultats d'un audit de 1352 malades opérés
Cet audit a porté sur 3 groupes de malades : - groupe I (360 patients) opérés du 1er février 1972 au 31 janvier 1981 ; l'âge moyen était de 59 + 8 ans. Il y avait 6 % de femmes et 92 % de cancers épidermoïdes. - groupe II (733 patients) opérés du 1er février 1982 au 31 janvier 1991 ; l'âge moyen était de 59 + 9 ans. Il y avait 5 % de femmes et 94 % de cancers épidermoïdes. - groupe III (259 patients) opérés du 1er février 1991 au 31 janvier 1998 ; l'âge moyen était de 61 + 10 ans. Il y avait 8 % de femmes et 82 % de cancers épidermoïdes. La résécabilité était respectivement de 70 %, 70 % et 67 %. La mortalité opératoire était respectivement de 15 %, 9 %, 8,5 %. La survie actuarielle à 5 ans était de 23 % et 19 % pour les groupes I et II. Dans le groupe III la survie actuarielle à 1 an et 2 ans était de 58 % et 45 %. Les différents groupes ont fait l'objet de 3 études randomisées. En conclusion :1 - La mortalité est en constante diminution. 2 - Les 3 études randomisées ont montré l'absence d'augmentation de survie avec l'extension de la résection et l'utilisation de traitement néoadjuvant. 3 - La survie à long terme est fonction du stade TNM, de l'exérèse RO et du type d'intervention.
Étude comparative randomisée (complications, efficacité, qualité de vie) entre la sleeve gastrectomie et le bypass gastrique chez le patient obèse à risque pendant 3 ans (PHRC SLEEVE K060213/IDRCB2007-A00373-50)
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Buts du travail : Démontrer que la sleeve gastrectomie (SG) permet d’améliorer le rapport bénéfice risque du bypass gastrique (BPG) pour ce qui concerne la perte de poids, les complications, et la qualité de vie, avec un suivi de 36 mois. Méthodes: Etude multicentrique comparative randomisée entre SG/BPG chez des patients remplissant les critères de l’HAS. L’étude a testé 2 hypothèses : une hypothèse de différence sur la fréquence des événements de morbi-mortalité, et une de non infériorité sur la réduction de l’excès pondéral supérieure à 50% à 36 mois. Résultats : 40 patients ont été inclus entre février 2008 et février 2010 (15 BPG vs 25 SG) puis suivis pendant 36 mois révolus. L’âge moyen était de 43.1 ans, avec 82.5 % de femmes, et un IMC moyen avant intervention de 49 kg/m2 (extrêmes 43-71). La perte d’un excès poids supérieur à 50% à 36 mois était de 73.3 % et 60.0 % pour le BPG et la SG respectivement (soit -13.3 % avec IC95% (-16.2% ; 42.8%)). La borne de l’IC95% de 42.8% > 15 % (marge de non-infériorité) ne nous a pas permis de conclure. Il n'y avait pas différence significative entre BPG et SG sur le critère composite de morbi-mortalité (p= 0.0572), ni sur l'amélioration globale des comorbidités, ni sur les carences nutritionnelles, ni sur la qualité de vie. Conclusions : La SG semble aussi efficace, tolérée, et sûre que le BPG sans atteindre la significativité. Nous attendons les résultats d’une cohorte prospective de 280 patients (incluant les 40 patients randomisés). aJean-Marc Catheline, aYasmina Bendacha, aNajib Bdeoui, c Vidhya Raghavan, c Sophie Gérard, c Jean Jacques Portal; aRami Dbouk, bJean Michel Fabre, bGilles Fourtanier, bJean Gugenheim, bNoël Huten, bIrène Beldakian, bMaxime Sodji, bSimon Msika, bMichel Scotté, c Eric Vicaut, aRégis Cohen. aCentre coordinateur du PHRC, Centre Hospitalier de Saint-Denis, 93200 Saint-Denis, bCentres investigateurs du PHRC : CHU Montpellier, CHU Toulouse, CHU Nice, CHU Tours, Clinique Emailleurs Limoge, Hôpital Louis Mourier « APHP », CHU Rouen cUnité de Recherche Clinique Lariboisière-St Louis Hôpital Fernand Widal « APHP »