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Chez 30% des patients ayant une épilepsie partielle pharmaco-résistante, la chirurgie de l’épilepsie consiste à ôter la zone cérébrale responsable de l’épilepsie, appelée zone épileptogène, si elle ne concerne pas une zone fonctionnelle. Cette chirurgie n’est pas possible sans l’aide de nombreux outils tels que l’électroencéphalogramme (EEG), la magnétoencéphalographie (MEG), l’IRM cérébrale 3D, et parfois l’enregistrement intracérébral par électrodes (SEEG) de la zone épileptogène. D’importants progrès faisant appel à des interfaces cerveau-machine ont pour but d’augmenter le nombre de patients pouvant être guéris. Tout d’abord l’EEG haute résolution a pour but de déceler, en dehors d’une crise épileptique, la zone épileptogène par l’analyse d’anomalies intercritiques, couplée à la localisation de ces anomalies sur l’IRM. Ensuite des techniques de stimulation du nerf vague permettent de diminuer la fréquence des crises chez environ 40% des patients. Enfin la stimulation chronique des noyaux gris centraux comme le noyau antérieur du thalamus ont permis d’améliorer 69% de patients à 5 ans mais au prix d’effets secondaires mnésiques et dépressifs. Coté recherche, des stimulations magnétiques trans-crâniennes répétées sont en cours d’évaluation pour diminuer la fréquence des crises. La résection d’anomalies appelées Oscillations Hautes Fréquences visibles en EEG et SEEG a montré de meilleurs résultats postopératoires notamment dans les épilepsies d’origine temporale.