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Communications de CHAPERON J
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La démographie des pays occidentaux confronte médecins et chirurgiens à des patients de plus en plus âgés. La cardiologie n'y échappe pas, le rétrécissement de la valve aortique (RA), affection dégénérative, est une pathologie extrêmement fréquente chez les sujets âgés. Dans la période 1970-2000, nous avons opéré 6110 RA, dont 621 patients âgés de 80 à 93 ans (moyenne 82,5 +/- 2,4) rapportés dans ce travail. Au prix d'un risque opératoire relativement modéré (10,8 %), le résultat obtenu par le remplacement de la valve aortique (RVA ) est régulièrement bon, voire spectaculaire, à la mesure de l'importante incapacité fonctionnelle préopératoire. Cette sensible amélioration de la qualité de vie va de pair avec une augmentation de l'espérance de vie. La survie actuarielle des opérés à 5 ans est de 65 %, ce qui rejoint celle de la population normale appariée en âge et en sexe. Le remplacement de la valve aortique, par une bioprothèse de préférence à une prothèse mécanique, est l'unique traitement du RA calcifié, les autres tentatives (décalcification chirurgicale, dilatation au ballonnet lors du cathétérisme), n'ayant conduit qu'à des échecs, et le traitement médical donnant seulement 25 % de survie actuarielle à 3 ans. La place de la chirurgie est donc très large, même à un âge avancé ou très avancé, avant la détérioration de la fonction ventriculaire. L'indication opératoire repose sur une discussion au cas par cas, prenant en compte la fonction ventriculaire, l'état coronarien, l'état mental et les morbidités associées.
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Entre janvier 1973 et janvier 1998, 1134 patients ont été opérés d'un cancer de l'estomac dans notre service. Ont été retenues pour cette étude toutes les interventions pour tumeur maligne située entre cardia et pylore, à l'exception du cancer du cardia de type I (selon la classification de Siewert). Les gastrectomies pour lymphomes ont été exclues. Il s'agissait de 760 hommes (67 %) et 374 femmes (33 %,) d'âge moyen 66 ans (extrêmes : 22-93 ans). La répartition entre les différents types d'interventions était la suivante : gastrectomie partielle inférieure : 34.4 %, gastrectomie partielle supérieure : 5.3 %, gastrectomie totale 36.4 %, simple tumorectomie : 0.4 %, laparotomie exploratrice 23.4 %. La résécabilité pour l'ensemble de la série était de 76.6 %. Elle était de 74.6 % avant 1985 et de 78.4 % après 1985. La mortalité opératoire (dans les 30 premiers jours) était de 11.8 % avant 1985 et de 8.4 % après 1985. La survie à 5 ans était de 15.5 % avant 1985 et de 27.2 % après 1985, toutes opérations confondues. Après résection, elle était de 22.5 % avant 1985 et de 32.2 % après 1985. L'étude de la survie en fonction du stade TNM montre que l'envahissement ganglionnaire est un facteur pronostique essentiel. Pour la période 1985-1997, la survie à 5 ans était de 57.8 % pour les stades T, T2 T3 N0 M0, de 15.4 % pour les stades T1 T2 T3 N1 M0, de 12.7 % pour les stades T1 T2 T3 N2 M0 et de 7.9 % pour les stades M1. Pour la période 1985-1997, nous avons comparé les curages D1 et les curages D2 dans les gestes de résection à visée curative. Dans cette série, nous avons observé une mortalité opératoire plus élevée avec le curage D2. La survie à 3 et 5 ans était inférieure avec le curage D2 (différence non significative). L'exérèse du pancréas a été réalisée en cas de nécessité. En revanche la splénectomie a été réalisée de principe dans la plupart des cas. Nous avons comparé la mortalité opératoire et la survie suivant que la gastrectomie était élargie à la rate ou non. Il existait une différence significative en terme de survie en faveur des gastrectomies sans splénectomie. En conclusion, le pronostic dépend en majeure partie de l'envahissement ganglionnaire. La gastrectomie totale est l'intervention de référence pour les cancers de la partie supérieure de l'estomac et les cancers du corps. La gastrectomie partielle inférieure est l'intervention de choix pour les cancers de la région antro-pylorique. L'anastomose gastro-jéjunale de type Finsterer peut être recommandée pour le rétablissement de continuité après gastrectomie partielle inférieure. Dans notre expérience, les curages extensifs de type D2 n'ont pas montré de bénéfice en terme de survie par rapport aux curages de type D1. La splénectomie de principe ne peut pas être recommandée.
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