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Séance du mercredi 6 mars 2002
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TRANSPLANTATION HEPATIQUE ET CHIRURGIE DU FOIE 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Henri BISMUTH
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Résumé La transplantation hépatique par donneur vivant est une alternative pour pallier la pénurie d’organes. Elle a été réalisée 675 fois en Europe entre octobre 1992 et juin 2002 (399 fois chez des enfants et 276 fois chez des adultes). Ses résultats sont comparables à ceux de la transplantation conventionnelle. Son développement laisse espérer une réduction de la mortalité des patients en attente de transplantation.
Abstract Living donor liver transplantation is an alternative to compensate the lack of organs. It was performed 675 times in Europe between October 1992 and June 2002 (399 times in children and 276 times in adults). Results are comparable to those of conventional liver transplantation. Its development will hopefully lead to a reduction of mortality for patients awaiting transplantation.
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Comment améliorer les résultats de la transplantation dans la cirrhose alcoolique.
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WOLF P (Strasbourg)
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Résumé En l’absence de transplantation hépatique d’urgence la mort survient dans 80 % des cas d’hépatite fulminante (150 en France chaque année). Pendant l’attente de la transplantation une assistance hépatique artificielle est nécessaire. Parmi les nombreuses méthodes utilisées, les systèmes de foie bioartificiel sont un progrès manifeste. Les résultats d’un essai clinique de phase I/II (10 malades inclus) sont rapportés. Tous les patients ont pu être transplantés secondairement et 8 étaient vivants avec un recul supérieur à 2 ans.
Abstract Without emergency liver transplantation death occurs in 80% of the cases of fulminant hepatitis (150 per year in France).The use of artificial liver assist devices is necessary while awaiting transplantation. Among the various methods used, bioartificial liver systems are an obvious progress. Results of a clinical phase I/II trial (including 10 patients) are analysed. All patients subsequently underwent liver transplantation and were alive with a 2 yearfollow- up.
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Evolution des alternatives à la transplantation hépatique conventionnelle.
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AZOULAY D (Villejuif)
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Résumé Les complications "classiques" après une hépatectomie sont : - les complications peropératoires, dont les principales sont l'hémorragie et l'embolie gazeuse, - les complications de la tranche de section (fuite biliaire ou hémorragie secondaire) dont la fréquence est comprise entre 5 et 10 %, - l'insuffisance hépatocellulaire, corrélée à l'existence d'une hépatopathie chronique et à l'étendue de l'exérèse. Les premières sont évitées par les techniques de clampage et le contrôle du remplissage vasculaire et des pressions de ventilation. Le risque d'insuffisance hépatocellulaire est réduit en sélectionnant les patients n'ayant ni insuffisance hépatocellulaire ni hépatopathie aiguë, en préparant les hépatectomies majeures par une embolisation portale controlatérale et en évitant toute mobilisation excessive du parenchyme résiduel. L'épreuve d'étanchéité ne semble pas réduire l'incidence des fistules biliaires postopératoires. A coté de ces complications classiques, existent d'autres complications, moins graves ou moins fréquentes, en particulier pulmonaires, digestives, rénales ou volémiques. Les facteurs de risque de ces complications commencent à être identifiés mais il n'existe pas encore de moyens validés de les prévenir.
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Résumé Le ligament d'Arantius (LA) est un reliquat du canal veineux qui court-circuite le foie au cours de la vie intra-utérine et qui est interposé entre la veine ombilicale et le flanc gauche de la veine cave rétro-hépatique. Sa description anatomique détaillée et sa dissection sont décrites chez 50 sujets frais d'anatomie. A l'image du ligament hépato-cave qui cache le flanc droit de la veine hépatique droite, le LA couvre le flanc gauche des carrefours hépato-caves du même côté. Sa libération, moyennant une technique originale, permet de dégager les aisselles de la veine sus-hépatique gauche et du tronc commun. Ces derniers sont pédiculisés et mesurés ; ainsi le tronc commun est rencontré dans 96 % des cas, sa longueur moyenne extra-parenchymateuse est de 8 mm, (extrêmes : 2 et 15 mm), il est le siège de collatérales hépatiques gauches accessoires dans 48 % des cas. La longueur moyenne extra-parenchymateuse de la veine sus-hépatique gauche est de 8,3 mm (extrêmes : 3 et 19 mm) , celle de la veine sus-hépatique moyenne est de 8,5 mm (extrêmes : 3 et 18 mm). L'exclusion sélective est possible respectivement dans 86 % et 84 % des cas. Le prélèvement idéal (VSH=10 mm) est de 44 % pour le lobe gauche et de 34 % pour le foie gauche. Le prélèvement est possible dans 90 % des cas, toutes longueurs confondues (de 2 à 15 mm).
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Résumé Si la cholécystectomie laparoscopique s'est imposée ces dernières années comme l'intervention de référence, il est clair qu'elle s'est accompagnée également d'une recrudescence des plaies iatrogènes des voies biliaires. En se basant sur une série de 40 patients réopérés pour réparation biliaire après cholécystectomie laparoscopique au CHU de Caen, le mécanisme et le pronostic de ces plaies sont discutés en individualisant les plaies reconnues en peropératoire, en postopératoire précoce et très à distance du geste initial. L'accent est mis sur la prévention et la prise en charge de ces plaies en intégrant le mécanisme lésionnel et en respectant les règles de la chirurgie hépato-biliaire.
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