Séance du mercredi 26 novembre 2008
CANCEROLOGIE UROLOGIQUE 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : François Richard
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Impacts des seuils d’activité en onco-urologie
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COULANGE C (Marseille)
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Evaluation de la néphrectomie partielle laparoscopique pour tumeur du rein en 2008
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LANG H (Strasbourg)
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Résultats comparatifs de la prostatectomie totale pour cancer (voie ouverte, coelioscopique et robot assistée)
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VAESSEN C (Paris)
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Résultats de la cystoprostatectomie pour cancer de vessie
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LEBRET T (Suresnes)
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Indications techniques et résultats de la lymphadectomie rétro-péritonéale et de l’exérèse des masses résiduelles dans le cancer du testicule
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DROUPY S (Paris)
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Séance du mercredi 22 octobre 2008
CHIRURGIE PAR LES ORIFICES NATURELS : LA NOUVELLE REVOLUTION TECHNOLOGIQUE EN CHIRURGIE MINI-INVASIVE OU ERREUR DE CONCEPT 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Jacques MARESCAUX
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Les challenges de NOTES : du développement technologique à l’éducation
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MARESCAUX J (Strasbourg)
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Quels orifices naturels ? Comment et avec quelles conséquences ?
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PERRETA S (Strasbourg)
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Les limitations actuelles et les perspectives de développement technologique : endoscopes, exposition, rétraction, triangulation, sutures, anastomoses…
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DALLEMAGNE B (Strasbourg)
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Pour quelles applications potentielles ? Le colon
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LEROY J (Strasbourg)
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Pour quelles applications potentielles ? L’obésité
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VIX M (Strasbourg)
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Pour quelles applications potentielles ? Le rétropéritoine
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PERRETA S (Strasbourg)
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Séance du mercredi 7 janvier 2009
CHIRURGIE PEDIATRIQUE : L’OESOPHAGE DE L’ENFANT 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Christine GRAPIN
Résumé Le diagnostic d’atrésie de l’œsophage de type I (sans fistule entre les culs de sacs digestifs et l’arbre respiratoire) peut être suspecté en anté-natal sur la notion d’un hydramnios et d’une mauvaise visualisation de l’estomac. Surtout, il sera confirmé a la naissance par l’épreuve de la sonde gastrique qui bute assez haut (vers T 2- T 3), associée a une absence d’aération digestive sur le cliché de l’abdomen sans préparation. Lorsque l’on a ces deux éléments, le diagnostic ne fait aucun doute et il est alors recommandé de commencer l’intervention correctrice non pas par une thoracotomie comme cela est habituel en cas d’atrésie de l’œsophage, mais par une laparotomie. Celle ci va permettre la confection d’une gastrostomie d’alimentation, la mesure du defect entre les deux culs de sacs, et éventuellement la ligature de la colica media. Il est exceptionnel que la remise en continuité puisse se faire de façon initiale en cas d’atrésie de type I. La plupart du temps, cette intervention est réalisée entre 2 et 4 mois, après avoir laissé le temps au culs de sacs oesophagien de grandir. En cas d’échec, on a alors recours aux techniques de coloplastie ou de gastroplastie. Un certain nombre de technique alternative ont été décrites pour « stimuler » la croissance des culs de sac. Dans beaucoup de cas, cette croissance forcée conduit a l’obtention d’un œsophage peu ou non fonctionnel. Quelque soit la technique, il faudra prendre en compte la croissance de l’enfant et surtout préserver son capital respiratoire, souvent amputé par la trachéomalacie associée et les lésions induites par le reflux gastro-oesophagien.
Résumé Les duplications digestives sont de rares entités se manifestant principalement dans la petite enfance. Elles sont regroupées en 2 types, les duplications kystiques les plus fréquentes (95%), et les duplications tubulaires. Les duplications oesophagiennes représentent 15-20% des duplications digestives. Nous rapportons le cas d’un garçon de 14 ans qui avait progressivement et depuis des années, adapté ses habitudes alimentaires avec éviction des aliments les plus solides et augmentation de la durée des repas en raison d’une dysphagie non explorée. Au cours d’un épisode aigu de dysphagie aux solides et aux liquides avec douleur aiguë rétro sternale, un bilan radiographique (TOGD, TDM et IRM) et une endoscopie œsogastrique ont démontré l’existence d’une duplication œsophagienne kystique. Une thoracoscopie a été proposée pour la résection de cette lésion. Combinée à une nouvelle endoscopie œsophagienne, elle a permis de mettre en évidence le caractère tubulaire et doublement communicant (à ses deux extrémités) de la duplication. Aussi, un traitement conservateur de l’œsophage et par voie endoluminale a été décidé. Une incision longitudinale de la duplication a été réalisée avec succès par voie endoscopique. L’évolution postopératoire était marquée par la reprise d’une alimentation normale sans dysphagie. Il s’agit, à notre connaissance, du 1er cas de traitement endoscopique d’une duplication œsophagienne tubulaire.
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Prise en charge des œsophages caustiques de l’enfant
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HELARDOT P (Paris)
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Résumé La chirurgie du RGO de l’enfant a changé. La manométrie et plus récemment l’impédancemétrie, mais également les nouvelles médications et les risques de leur administration prolongée, ont fait s’affiner les indications chirurgicales. Le problème reste complexe, différent selon l’âge, et plusieurs techniques rivalisent. Celle guérissant un pseudo-asthme ou une œsophagite chronique peut être mise en échec sur un terrain d’atteinte neurologique sévère ou de malformations associées. Autant la vidéo-chirurgie a amélioré les suites opératoires immédiates et les résultats réévalués à distance, autant chaque équipe est restée fidèle à sa technique originelle du temps de la laparotomie. La littérature incite surtout à mieux prévenir les effets secondaires délétères tels les sténoses, « gaz bloat syndromes », hernies para-œsophagiennes, avec depuis 10 ans quelques séries rapportées de plus de 200 cas de fundoplicatures selon Nissen ou Toupet par vidéo-chirurgie. Les taux de complications et de récidives y ont nettement régressé. Le seul point commun de ces techniques est le maintien en place du sphincter œsophagien sous l’orifice hiatal. Les reprises éventuelles s’avèrent plus simples après laparoscopie qu’après laparotomie. Pour certaines grandes atteintes neurologiques ou récidives itératives, le recours à une gastrostomie, voire à une déconnexion gastro-œsophagienne selon la technique de Bianchi est discuté au cas par cas. L’impact positif du traitement chirurgical en termes d’économie de santé publique est une réalité non négligeable. Mais la nécessaire courbe d’apprentissage en est une autre, ce qui fait que beaucoup de pédiatres restent réticents à privilégier la chirurgie dans le traitement du RGO au long cours.
Résumé Les fistules œsotrachéales sont exceptionnelles : moins de 1% des malformations de l’œsophage. Elles sont associées dans plus de 95% des cas à l’atrésie de l’œsophage. Les anomalies associées sont particulièrement fréquentes (50% des cas), en particulier chromosomiques (10%). L’association avec des syndromes polymalformatifs est surtout le fait des formes familiales (syndrome de Feingold, de Pallister-Hall). Le diagnostic clinique est suspecté sur l’apparition de signes paroxystiques survenant au moment des tétées, et est confirmé par une endoscopie laryngo-trachéale et œsophagienne. Celle ci permet le cathétérisme premier de la fistule qui est indispensable à l’acte chirurgical. La radiologie n’est plus utilisée en première intention pour le diagnostic mais garde sa place en cas de doute sur une perméabilité persistante après la chirurgie. Le traitement reste chirurgical, même si des tentatives actuelles de traitement endoscopique existent. La voie d’abord est le plus souvent cervicale, mais il peut être nécessaire de réaliser une thoracotomie (ou une thoracoscopie) dans certaines localisations. ~~~~
Séance du mercredi 17 décembre 2008
CHIRURGIE THORACIQUE 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Dominique GRUNENWALD
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L'écho-endoscopie endobronchique : mort programmée de la médiastinoscopie chirurgicale?
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GOUNANT V (Paris)
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Résultats de la résection des métastases surrénaliennes des cancers bronchiques opérés
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BRICHON PY (Grenoble)
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Chirurgie d'exérèse de cancer bronchique sur poumon unique
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ASSOUAD J (Paris)
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Recommandations de la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardiovasculaire de pratiques chirurgicales dans le traitement du cancer du poumon : élaboration et méthodes de suivi de leur impact sur les pratiques professionnelles
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THOMAS PA Marseille) pour le groupe de travail de la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardiovasculaire Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2009, vol. 8 (1), 036-040 |
Séance du mercredi 14 janvier 2009
JEUNES TALENTS 15h00-17h00 - Les Cordeliers
Résumé Objectif : Evaluer la cryothérapie rénale réalisée en utilisant une technique de chirurgie par orifices naturels (NOTES) sur modèle porcin. Matériel et méthode : Nous avons réalisé 4 cryothérapies rénales par la méthode de NOTES en transgastrique et en transvaginal chez 2 cochons femelles. Nous avons utilisé un vidéogastroscope à double canal opérateur. Pour l’abord transgastrique, la gastrotomie était réalisée à l’aide d’un needle-knife et l’incision dilatée à l’aide d’un ballonnet. Le colon était ensuite libéré et le fascia de Gerota recouvrant la zone à traiter disséqué a minima. Sous vision endoscopique directe, une sonde de cryothérapie était introduite par voie percutanée dans le pôle antérieur et supérieur du rein pour réaliser 2 cycles de cryoablation. La gastrotomie était fermée à l’aide de 2 T-fastener. L’animal était ensuite retourné pour permettre une approche transvaginale sur le rein controlatéral. L’incision était réalisée sur le cul de sac postérieur du vagin. Résultats : Les 4 interventions se sont déroulées avec succès sans complications. Aucun trocard de coelioscopie ou de conversion en chirurgie ouverte n’ont été nécessaire. La visualisation du rein et de la boule de glace était optimale. Le temps opératoire moyen était de 82min. Les sutures gastriques étaient étanches et aucune lésion abdominale ou pelvienne n’a été constatée lors de l’autopsie. Conclusion : La NOTES permet une dissection minimale et adaptée pour une cryothérapie rénale sure et efficace avec visualisation directe du rein et de la zone traitée normalement inaccessible par voie percutanée. Les voies transgastriques et transvaginales peuvent être utilisées permettant une approche mini-invasive et sans cicatrices visibles.
Résumé Objectifs : Les oestrogènes modulent la trophicité du bas appareil urinaire et l’expression de l’isoforme neuronale de la monoxyde d’azote synthase (nNOS) dans divers organes. Le but de cette étude était d'explorer les effets de l’oestradiol à des taux physiologiques et gestationnels sur la fonction du bas appareil urinaire et l'expression uréthrale de la nNOS. Matériel et Méthodes : La fonction, l'histologie du bas appareil urinaire et l'expression uréthrale de la nNOS ont été étudiées chez des souris femelles adultes soumises à une simulation d’ovariectomie, une castration chirurgicale, ou une castration et supplémentation chronique par de l’oestradiol à des taux gestationnels (80 μg.kg-1.j-1). Résultats : La miction était profondément modifiée chez les souris ayant des taux gestationnels d’oestradiol au long cours. La fréquence des mictions était diminuée et parallèlement les volumes résiduels augmentés. La résistance uréthrale était deux fois supérieure chez les souris traitées par oestradiol sans changements structurels de l'urètre, en faveur d’un mécanisme tonifiant pur. L'inhibition pharmacologique aiguë de la nNOS diminuait la fréquence des mictions et augmentait le volume résiduel des souris ovariectomisées et ayant eu une simulation d’ovariectomie mais n'avait aucun effet additif sur les souris traitées au long cours par des doses gestationnelles d’oestradiol, montrant que le traitement au long cours à des doses gestationnelles d’oestradiol et l'inhibition aiguë de l'activité de la nNOS avaient des effets fonctionnels semblables. Finalement, l’oestradiol diminuait l'expression uréthrale de la nNOS chez les souris traitées. Conclusion : Les taux gestationnels d’oestradiol au long cours augmentent le tonus uréthral par inhibition de l'expression de la nNOS, tandis que les taux physiologiques d'oestradiol n'avaient aucun effet.
Résumé Les avantages des pansements sous vide sont actuellement bien connus et validés. Ils peuvent être utiles en pratique chirurgicale humanitaire où de vastes plaies, infectées et négligées, sont fréquentes. Cependant les dispositifs commerciaux y sont rarement disponibles en raison de leur coût élevé. C’est ainsi que nous avons créé un pansement aspiratif avec des matériels chirurgicaux d’usage courant afin de pouvoir l’utiliser pour les nombreuses plaies que nous rencontrions durant nos missions à l’étranger. Notre pansement aspiratif est composé d’une mousse provenant d’une éponge chirurgicale servant au brossage des mains, d’un redon et de sa tubulure, et d’un film adhésif pour champ opératoire. La source de vide est un simple flacon de redon ou une aspiration électrique car nous ne possédions pas de vide mural. Nous décrivons notre technique opératoire ainsi que quelques astuces pratiques pour réaliser au mieux ces pansements sous vide de « fortune ». Nous rapportons une série de 32 patients ainsi qu’une revue de la littérature. Nous n’avons pas eu de complications majeures. La principale difficulté est d’obtenir un pansement parfaitement étanche.
Résumé Un applicateur interstitiel à ultrasons est développé pour le traitement des cancers du foie. L’expérimentation sur le foie de porc a permis d’étudier la capacité de l’applicateur à induire une zone de coagulation de taille et de forme satisfaisantes. Deux types de lésions sont étudiés : la lésion élémentaire obtenue par un seul tir et la lésion cylindrique obtenue par activation du transducteur sur 360°. Un dispositif opératoire est développé et la rotation de la sonde est guidée par un logiciel informatique. Les paramètres physiques du traitement sont déterminés pour avoir un meilleur rendement au niveau du transducteur et obtenir des zones de coagulation de plus en plus larges avec, en parallèle, une étude de l’effet de la perfusion sanguine hépatique et une analyse morphologique des lésions cylindriques par IRM. L’applicateur testé a l’avantage d’assurer un traitement au pas à pas de la zone cible, hautement directionnel avec une grande précision escomptée. L’applicateur à ultrasons génère des zones de coagulation de forme très régulière avec des contours toujours bien définis. Dans le futur, l’effet thermique coagulateur des ultrasons sera exploité dans le domaine de la transsection parenchymateuse de sorte que, in fine, le même applicateur permettra de réaliser l’hépatectomie, de traiter une marge de résection insuffisante au contact du cancer et de coaguler un nodule résiduel dans le foie restant.
Résumé Introduction : Le syndrome cubital au coude est la compression du nerf ulnaire au coude. Les modalités de réalisation du traitement chirurgical sont variables et actuellement non consensuels. Le but de cette étude est d’évaluer les différentes techniques pratiquées et d’établir si possible un arbre décisionnel. Matériels et méthodes : Entre juin 2005 et juin 2007, 50 décompressions du nerf ulnaire (âge moyen : 54,7 ans) ont été analysées avec un recul d’au moins 6 mois. Deux techniques de libérations ont été réalisées : la neurolyse in situ, avec ou sans section du ligament épitrochléo-olécrânien (LEO) et la transposition antérieure sous-cutanée du nerf ulnaire. La sévérité de l’atteinte pré et postopératoire a été évaluée, cliniquement (classification de Mac Gowan modifiée Goldberg), électriquement (électromyogramme), et radiologiquement (échographie). Résultats : Le recul moyen postopératoire était de 18,4 mois (6 à 54 mois). Il n’existait pas de différence significative entre les deux groupes. Dans le groupe « Neurolyse », la section du LEO était à l’origine d’une instabilité dynamique du nerf en flexion du coude à l’analyse échographique. Cette instabilité s’avérait être un facteur prédictif péjoratif au résultat final. Discussion et Conclusion : Les résultats des libérations du nerf ulnaire au coude sont globalement bons, indépendamment de la technique employée. Pour notre part, nous pensons la neurolyse avec respect du LEO est indiquée en cas de compression à l’arcade du Fléchisseur Ulnaire du carpe. Si la section du LEO est indispensable pour obtenir une décompression satisfaisante du nerf, la transposition du nerf en avant de l’épicondyle médial semble le traitement de choix pour éviter une instabilité du nerf à l’origine de souffrances chroniques.
Résumé Le faisceau unciné, principal faisceau d’association fronto-temporale, assure une connexion entre structures limbiques et paralimbiques, et semble impliqué dans certains troubles mnésiques observés après lobectomie temporale antérieure.Il constitue par ailleurs une voie de propagation des phénomènes épileptiques. Toutefois, son anatomie est peu connue. L’objectif de ce travail était triple : réaliser une étude micro-anatomique des fibres du faisceau unciné (et de ses rapports dans l’isthme temporal), définir des repères opératoires permettant sa préservation (chirurgie d’exérèse) ou sa section (chirurgie de l’épilepsie), et préciser l’existence d’une éventuelle systématisation autorisant une destruction sélective. Les sujets d’étude comprenaient 33 hémisphères humains, et la méthode employée était la technique de dissection des fibres élaborée par Klingler. Les résultats ont permis de décrire précisément le faisceau unciné : configuration tridimensionnelle, extrémités basi-frontale et temporo-polaire, segment insulaire (et ses dimensions), systématisation interne absente. Ces observations ont conduit à confirmer, en la précisant, la zone d’interruption optimale du faisceau : incision peu profonde du limen insulae. Elles ont également montré la nécessité de préserver l’isthme temporal dans une lobectomie temporale antérieure, avec pour seul repère de projection du limen insulae sur la face latérale du lobe temporal, la mesure de la distance limen-pôle temporal, en l’absence de repère sulcal ou ventriculaire utilisable. La destruction sélective ne peut s’envisager en l’absence de systématisation.
Séance du mercredi 10 décembre 2008
LA HERNIE INGUINALE EN 2008 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Edouard PELISSIER
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Lichtenstein
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ROHR S (Strasbourg)
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Ph. NGO (Paris) : TEP
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NGO P (Paris)
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Séance du mercredi 19 novembre 2008
LES REFERENTIELS METIERS ET COMPETENCES EN CHIRURGIE : COMMENT ET POURQUOI ? 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Georges Mantion
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Comment ? Les chirurgiens précurseurs
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MATILLON Y (Paris)
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Séance du mercredi 3 décembre 2008
SEANCE COMMUNE AVEC LA SOFCOT 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Jean PUGET
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Exérèse d’hémi-vertèbre
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BOLLINI G (Marseille)
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Reconstruction après tumorectomie de la région acétabulaire par homogreffe du fémur homolatéral
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PUGET J (Toulouse)
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Les grandes déformations constitutionnelles du genou de l’ostéotomie à la prothèse
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CATONNE Y (Paris)
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Séance du mercredi 12 novembre 2008
15h00-17h00 - Les Cordeliers
Résumé La maladie de Verneuil est une maladie des glandes apocrines dont les formes sévères sont très invalidantes. Elle se traduit par des inflammations avec furoncles, abcès et fistules. Elle atteint plus fréquemment les régions axillaire et inguinale. L’étiologie reste indéterminée et les traitements médicaux ne permettent souvent qu’une atténuation des symptômes. Le traitement de choix est chirurgical avec exérèse radicale du territoire atteint. La couverture des pertes de substances est obtenue par cicatrisation dirigée, greffe de peau ou lambeau.
Abstract Hidradenitis suppurativa is a chronic disease, severe forms of which may be highly invalidating. It is an inflammatory disease of the cutis with furuncles, fistulas and abscesses. The disease is mostly located in groin and axilla. The etiology is idiopathic and medical treatment offers temporary relief only. Conservative treatment of hidradenitis suppurativa is followed by a high rate of recurrence. The therapy of choice is the radical excision of the affected region associated with open granulation, split skin grafting or flap.
Séance du mercredi 15 octobre 2008
15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Reconstruction mammaire par lambeau libre type DIEP.
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LANTIERI L (Paris) présenté par J.-L. RIBARDIERE
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Résumé En 1990, la première pyloromyotomie sous cœlioscopie chez le nourrisson a été faite à Limoges. Cette méthode a depuis gagné le monde entier. Son apprentissage qui est simple et la fréquence de cette intervention en chirurgie pédiatrique devraient lui assurer une avancée inéluctable. La sténose du pylore du nourrisson concerne environ 2/1000 naissances. Elle est guérie par l’incision extramuqueuse de l’olive selon la technique décrite par Ramstedt. La voie d’abord classique est médiane sus-ombilicale, transrectale ou périombilicale ; elle peut être également aujourd’hui une approche laparoscopique. De 2004 à 2008, 24 sténoses du pylore (SHP) ont été traitées par laparoscopie dans le CHU de Bicêtre (4/76 cas de SHP dans la période) et en clinique privée à Boulogne-Billancourt (20/20 cas). Par voie ouverte à Bicêtre, les complications ont été 3 infections pariétales et 1 éventration (4/72). Par cœlioscopie, il y a eu 1 abcès ombilical et une effraction muqueuse a été suturée, sans conversion en laparotomie. La vidéochirurgie a remis en question de nombreux abords abdominaux en chirurgie pédiatrique. L’exigence d’avantages démontrés a fait temporiser l’acceptation de certaines indications telles que la sténose du pylore. Nous avons cependant laissé se propager hors de France des techniques prometteuses. Le nombre de publications venant de l’étranger a permis de valider la pyloromyotomie sous cœlioscopie. Notre expérience confirme qu’il s’agit d’une méthode sûre, reproductible, facile à enseigner et à acquérir, présentant un taux de complications égal ou inférieur à celui de la chirurgie classique.
Abstract In 1990, the first laparoscopic pyloromyotomy in a newborn was performed in Limoges (France). Then it spread worldwide. The learning curve is simple because that is a frequent procedure. Prevalence of pyloric stenosis is around 2/1000. The treatment is an extramucosal incision of the tumor according to Ramstedt’s technique. Open access can be a median incision, or a peri-umbilical way; also it can be a laparoscopic approach. From 2004 to 2008, 24 HPS were treated under laparoscopy (4/76 patients in Bicêtre universitary hospital and 20/20 in Boulogne private hospital). Complications were 1 mucosal tear repaired during laparoscopic procedure and 1 navel’s infection (2/24), versus 3 parietal infections and 1 evisceration after open approach in Bicêtre (4/72). Video-surgical method has modified numerous procedures in pediatric surgery. Necessity to prove advantages induces time to validate indications such as hypertrophic pyloric stenosis. Meanwhile these promissing techniques were widely accepted, and many papers recorded laparoscopic pyloromyotomy. Our experience confirms it is a safe surgery, easy to teach and to learn, and complications rate is no higher than by open way.
Séance du mercredi 5 février 1997
15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Traitement chirurgical des prolapsus génito-urinaires par voie abdominale avec promontofixation et mise en place d'une prothèse antérieure sous vésicale associées à une colpopexie rétro-pubienne : résultats anatomique et fonctionnel chez 104 patientes.
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VILLET R, MANDRON E, SALET LIZEE D, VAN DEN AKKER M, GADONNEIX P, ZAFIROPULO (Paris) présenté par J REYNIER
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Résumé Il existe peu de publications dans la littérature sur le résultat à long terme de la cure de prolapsus par voie abdominale. Nous rapportons une série rétrospective homogène de 104 patientes traitées par cette technique. Les résultats anatomiques sur les segments antérieurs et moyens sont excellents et les résultats fonctionnels urinaires sont bons dans 90 % des cas. Par contre, nous avons observé 14 % de rectocèles post-opératoires invitant à pratiquer un geste complémentaire en cas d'anomalie du segment postérieur.
Résumé La cœliochirurgie est devenue une discipline chirurgicale à part entière. Comme toute technique chirurgicale, elle expose à un risque de complications*. Ce risque est corrélé à l'importance du geste cœliochirurgical. La phase d'installation de la cœlioscopie ne doit pas être banalisée et un effort particulier doit être fait pour minimiser le risque de complications méconnues pendant l'acte opératoire. Le rôle de l'expérience du chirurgien soulève le problème essentiel des modalités et de l'évaluation de la formation des chirurgiens à ces nouvelles techniques.
* C'est une technique fiable. Tous types de cœlioscopies confondus, le taux de mortalité est de 3,3 pour 10 000, celui des complications est de 4,64 pour 1000 et celui des complications nécessitant une laparotomie est de 3,20 pour 1000.
Résumé Le transplant libre myocutané de grand droit de l'abdomen est vascularisé par les vaisseaux épigastriques inférieurs profonds. Le muscle grand droit est prélevé entre l'ombilic et l'arcade de Douglas. La palette cutanéo-graisseuse sous-ombilicale, transverse, doit inclure un centimètre autour de l'ombilic pour préserver les vaisseaux perforants péri-ombilicaux, fondamentaux. La longueur du pédicule vasculaire épigastrique est en moyenne de 6 cm. Cette étude a été réalisée à partir de cent sujets frais injectés.
Résumé Depuis 1976 la chirurgie reconstructrice fait partie intégrante du traitement du cancer du sein. Durant cette période nous avons réalisé 220 reconstructions du sein par lambeau pédiculé de grand dorsal et 510 reconstructions par lambeau pédiculé de grand droit de l'abdomen après mastectomie pour cancer et 1100 reconstructions mammaires immédiates soit par prothèse, soit par lambeau pédiculé (1830 reconstructions au total). Les équipes spécialisées s'orientent actuellement vers la reconstruction du sein par transplant libre de grand droit de l'abdomen (TRAM = transverse rectus abdominis musculo cutaneous flap) et par lambeau à la fois pédiculé d'un côté et revascularisé à l'autre extrémité (TURBO-TRAM).
Nous avons réalisé, entre 1985 et 1995, 5 cas de reconstruction du sein après mastectomie pour cancer par transplant libre de TRAM et 5 cas de TURBO-TRAM. La patiente doit avoir un excès cutanéo-graisseux sous ombilical suffisant pour créer un sein harmonieux.
Les avantages de la technique sont nombreux : Le TRAM libre permet une exérèse large de la peau thoracique, indispensable en cas de cancer infiltrant. Il permet une reconstruction de forme naturelle du sein opéré sans prothèse. Le prélèvement de TRAM libre entraîne peu de dégât pariétal abdominal et réalise dans le même temps une plastie abdominale. Notre projet est de développer la reconstruction mammaire immédiate par TRAM libre.
Résumé Depuis 1976 la chirurgie reconstructrice fait partie intégrante du traitement du cancer du sein. Durant cette période nous avons réalisé 220 reconstructions du sein par lambeau pédiculé de grand dorsal et 510 reconstructions par lambeau pédiculé de grand droit de l'abdomen après mastectomie pour cancer et 1100 reconstructions mammaires immédiates soit par prothèse, soit par lambeau pédiculé (1830 reconstructions au total). Les équipes spécialisées s'orientent actuellement vers la reconstruction du sein par transplant libre de grand droit de l'abdomen (TRAM = transverse rectus abdominis musculo cutaneous flap) et par lambeau à la fois pédiculé d'un côté et revascularisé à l'autre extrémité (TURBO-TRAM).
Nous avons réalisé, entre 1985 et 1995, 5 cas de reconstruction du sein après mastectomie pour cancer par transplant libre de TRAM et 5 cas de TURBO-TRAM. La patiente doit avoir un excès cutanéo-graisseux sous ombilical suffisant pour créer un sein harmonieux.
Les avantages de la technique sont nombreux : Le TRAM libre permet une exérèse large de la peau thoracique, indispensable en cas de cancer infiltrant. Il permet une reconstruction de forme naturelle du sein opéré sans prothèse. Le prélèvement de TRAM libre entraîne peu de dégât pariétal abdominal et réalise dans le même temps une plastie abdominale. Notre projet est de développer la reconstruction mammaire immédiate par TRAM libre.
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