Séance du mercredi 23 octobre 2013
LA CHIRURGIE CANCEROLOGIQUE GYNECOLOGIQUE ET MAMMAIRE APRES LE 3ème PLAN CANCER 14h30-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Serge Uzan (Paris)
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Accueil et résumé des séances du 16 octobre
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Prix « parcours Cancero des Chirurgiens de l’Avenir 2012 » - Métastases des cancers colorectaux « Etude de l’influence du microenvironnement tumoral sur le potentiel métastatique de cancers colorectaux dans un modèle murin »
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CHETANA L (P POCARD, Lariboisière, Paris)
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Introduction de la séance
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UZAN S
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La chirurgie cancérologique : le point de vue d'un oncologue médical
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DELALOGE S
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Résumé Non communiqué
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Quelles conditions pour être chirurgien cancérologue ?
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BOUBLIL L, DARAI E (Marseille)
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Résumé La discussion ne portera que sur une spécialité : l’oncologie gynécologique
Les conditions à remplir dépendent du contexte
Devenir chirurgien oncologue revient à déterminer les modalités de formation des internes qui devra porter sur les gestes habituels de chirurgie gynécologique (laparotomie, endoscopie, voie vaginale) ainsi que des techniques de chirurgie pelvienne urologique et digestive et de plastie.
L’acquisition commence pendant le DES avec des choix dans des services qualifiés en oncologie gynécologique et mammaire, en chirurgie digestive ou urologique.
Lors de ce cursus, un nombre liminaire d’interventions doit être validé en précisant le rôle (aide, operateur).
Un complément de formation en oncologie médicale ou en radiothérapie peut être conseillé.
L’enseignement théorique sera organisé sous forme de séminaires pluri disciplinaires
Le post internat, de 3 ans au minimum doit se dérouler dans un centre agréé assurant une activité minimale d’oncologie chirurgicale gynécologique (par exemple 100 cancers du sein, 10 cancers du col, 20 cancers de l’ovaire, 20 cancers de l’endomètre).
Actuellement organisé par un DESC, l’orientation pourrait se faire vers un Diplôme de Compétences Etendues.
Etre reconnu chirurgien oncologue (pour des praticiens installés) pourra se faire par une procédure de validation des acquis de l’expérience en tenant compte de l’activité personnelle d’oncologie, selon les critères du DESC.
Intervenant/Discutant : Serge UZAN
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Discussion générale, y-a-t-il une formation à recommander pour les futurs chirurgiens cancérologues ?
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GOLFIER F
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Résumé Intervenant /Discutant : BARRANGER E
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Faut-il instaurer des niveaux (une gradation) des soins et si oui comment les imaginer ?
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DARAI E
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Résumé Intervenant /Discutant : QUERLEU D
Résumé L’accréditation pour pratiquer la chirurgie gynécologique oncologique peut porter sur le chirurgien et/ou la structure.
La chirurgie gynécologique oncologique en soit n’est pas une discipline universitaire, ni une spécialité ordinale et il n’y a pas d’accréditation à proprement parlé.
Les accréditations fournies par l’HAS aux disciplines à risque ne concernent pas la chirurgie oncologique et à plus forte raison, la chirurgie gynécologique.
L’accréditation chirurgicale pour la pratique de cette activité combine donc une reconnaissance universitaire et ordinale. Le chirurgien doit posséder un Diplôme d’Etudes Spéciales (DES) de chirurgie générale ou de gynécologie obstétrique. (il n’existe pas dans cette discipline de reconnaissance spécifique d’une activité chirurgicale). S’il ne s’intéresse qu’à la chirurgie du cancer du sein, il peut également après avoir obtenu son DES de chirurgie générale et opter pour la pratique exclusive de la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique en obtenant un Diplôme d’Etudes Spéciales Complémentaires (DESC) qualifiant dans cette discipline.
Il est recommandé et cela deviendra sans doute obligatoire après le 3ème plan cancer, d’avoir également la compétence en oncologie, obtenue par un DESC de cancérologie ou par une reconnaissance ordinale.
L’accréditation des structures a fait l’objet depuis 2007 de plusieurs textes juridiques et des critères d’agrément ont été adoptés par le Conseil d’Administration de l’INCa en décembre 2007 :
- un seul minimum d’activité est nécessaire (30 cancers du sein annuels et 20 cancers gynécologiques)
- des conditions transversales de qualité sont nécessaires (pluridisciplinarité, annonces, référentiels de bonnes pratiques, programme personnalisé de soins, accès aux soins complémentaires et aux innovations)
- des critères généraux de prise en charge chirurgicale (qualification des chirurgiens, réunion de concertation pluridisciplinaire avec présence effective du chirurgien participant au traitement) et surtout pour la chirurgie mammaire, accès à l’oncoplastie, imagerie per opératoire sur place, technique de repérage par imagerie, médecine nucléaire pour la technique du ganglion sentinelle.
Il est clair qu’il existe un lien étroit entre l’accréditation des structures et celle des chirurgiens. Ces derniers, souhaitant exercer dans un établissement autorisé et de qualité, et celle-ci ne souhaitant accueillir que les chirurgiens qualifiés et de qualité.
On peut imaginer, qu’à l’avenir, la régulation de l’accréditation puisse être également plus ou moins directement contrôlée par les payeurs, et en particulier, par les mutuelles qui ne rembourseront que les services et les chirurgiens dont la qualité des soins soit unanimement reconnue.
Souhaitons ainsi que plus qu’une contrainte rigide, l’accréditation devienne un garant de qualité au service des patientes.
Intervenant/Discutant : MORICE Ph
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Quel développement professionnel continu pour les chirurgiens cancérologues ?
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GOEAU BRISSONIERE O (Paris)
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Résumé Avec presque deux ans de retard, le DPC se met en place. Défini par la Loi, il a pour objectifs l’amélioration des connaissances et l’analyse des pratiques, et s’impose à tous les professionnels de santé, et en particulier aux médecins. Le temps perdu a initialement entrainé une perte de confiance dans le dispositif et laissé la place à tous les fantasmes : crainte des médecins hospitaliers de se voir imposer un « DPC maison » par les CME, crainte des responsables de congrès de se voir interdits de DPC au prétexte de relations coupables avec les industriels des produits de santé, crainte des associations historiques de perdre leur place, etc. Les choses sont cependant en train d’évoluer.
Les médecins ont le libre choix de l’organisme de DPC auxquels ils s’inscrivent pour remplir leur obligation, et les Conseils Nationaux Professionnels ont vu leur rôle reconnu par deux des décrets mettant en place le DPC. L’idée est, à travers des organismes de DPC de spécialités de mettre en place des programmes répondant aux besoins des spécialistes concernés. Parmi les conditions de réussite du dispositif, il faut insister sur la mise en place de programmes identiques pour les hospitaliers et les libéraux, le respect des différentes structures de la spécialité, et aussi l’inter-spécialité et l’inter-professionnalité. Des difficultés persistent cependant, avant tout liées à une période transitoire trop longue, à une gestion trop complexe, et à un déficit d’information des professionnels. C’est vrai, le changement est radical, le projet est très ambitieux. Néanmoins, l’organisation par nos spécialités de programmes dédiés devrait clarifier les choses.
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