Séance du mercredi 3 février 2016

10ème SÉMINAIRE DE CHIRURGIE CANCÉROLOGIQUE ANC avec le soutien de la Fondation AVEC Organisateurs : Marc POCARD, Sylvie BONVALOT, Philippe LASSER, François GOUIN
9H30 -16H30, Congrès ICACT, Centre Conférence Étoile/Saint Honoré 21, rue de Balzac Paris 8*
Co-Présidence : Henri JUDET (ANC), David KHAYAT (Fondation AVEC, ICACT)

 

 

Introduction du séminaire et de la session du matin

POCARD M, LASSER P, JUDET H, MARRE P

 

Chirurgie d’exérèse et chimiothérapie intrapéritonéal pour les métastases péritonéales, ce que vous pouvez promettre à vos patients ayant un cancer du côlon

EVENO C, POCARD M (Lariboisière, Paris)

 

Le réseau RENAPE en France, pour qui, quelles missions, quel futur ?

VILLENEUVE L (Lyon)
Texte intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2016, vol. 15 (2), 044-046

 

Ce que l’oncologue médical et la RCP doit connaître des métastases péritonéales pour orienter les patients éligibles à un traitement à but curatif et les suivre ensuite

GORNET JM (Saint-Louis, Paris)

 

Ce que le chirurgien général doit connaître des métastases péritonéales pour ne pas péjorer les chances des patients potentiellement éligibles à un traitement à but curatif

GLEHEN O (Lyon)

 

Place de la chirurgie dans la prise en charge de la première récidive de cancer de l’ovaire
Role of Surgery for the Treatment of Ovarian Cancer First Relapse

CLASSE JM (Nantes)
Texte intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2016, vol. 15 (3), 016-018

Résumé
Les deux tiers des patientes traitées pour un cancer avancé de l’ovaire vont présenter une récidive. Cette évolution est le plus souvent confinée dans la cavité péritonéale.
De nombreuses publications de cohortes de patientes ainsi qu’une méta analyse, ont montré l’impact positif de la chirurgie de la première récidive en termes d’amélioration de la survie globale. L’essai DESKTOP III du groupe allemand AGO a pour objectif de démontrer ce bénéfice de la chirurgie de la récidive dans un contexte prospectif randomisé.
La chimiothérapie hyperthermique intra péritonéale (CHIP) est un traitement innovant combinant la chimiothérapie intra péritonéale à la chirurgie complète. Les séries de patientes publiées montrent la faisabilité de la CHIP en termes de morbidité avec des résultats encourageants en termes de survie. Mais en l’absence de groupe contrôle dans ces études, la CHIP reste un traitement qui doit être proposé dans le cadre d’un essai clinique. Au moins deux essais prospectifs randomisés sont en cours en Europe pour démontrer le bénéfice en survie, l’essai Français CHIPOR et l’essai italien HORSE.

Abstract
Two third of patients treated for an Advanced ovarian cancer experience a relapse during the first two years after the end of initial treatment. This relapse appears as a peritoneal carcinomatosis.
Severel published series and a Meta-analysis have shown survival encouraging results in terms of survival. The German Desktop III trial is a prospective randomized trial aimed to demonstrate survival improvement.
Hyperthermic Intraperitoneal chemotherapy (HIPEC) is an innovative combined treatment with complete surgery and heated intraperitoneal chemotherapy. Several series have demonstrate feasibility, an acceptable rate of complication and encouraging survival results when HIPEC is performed for selected patients, by an experienced team. Only Small clinical series have a control group. Two prospective randomized trials are ongoing in Europe to demonstrate survival improvement: HORSE trial in Italy and CHIPOR trial in France.

 

Quelle place de la chirurgie en cas de carcinose d’origine gastrique, NIPS, CHIP, PIPAC ?

LO DICO R (Lariboisière, Paris)

 

Comprendre le péritoine comme un microenvironnement permet de changer les stratégies de prise en charge des carcinoses, exemple des carcinoses ovariennes

TOUBOUL C (Créteil)

 

La CHIP peut guérir des carcinoses très étendues – exemple des pseudomyxomes péritonéaux

GOERE D (Gustave Roussy, Villejuif)

 

Introduction des Prix 2015 de Chirurgie Cancérologique

KHAYAT D Président Fondation AVEC

 

Grand Prix 2015 de Chirurgie Cancérologique Lauréat : Dominique ELIAS

ELIAS D (Gustave Roussy, Villejuif)

 

Prix Junior 2015 de Chirurgie Cancérologique dotation Fondation AVEC Lauréate : Diane MEGE (Marseille) : Les microparticules dans le cancer colorectal et le cancer du pancréas : un prochain outil diagnostique et pronostique ?

MEGE D, PANICOT-DUBOIS L, OUAISSI M, ROBERT S, SIELEZNEFF I, SASTRE B , DIGNAT-GEORGE F, DUBOIS C (Marseille)

Résumé
Auteurs:
Diane Mege1,2, Laurence Panicot-Dubois1, Mehdi Ouaissi2, Stéphane Robert1, Igor Sielezneff1,2, Bernard Sastre2, Françoise Dignat-George1,3, Christophe Dubois1
1 Aix Marseille Université, INSERM UMR-S1076, VRCM, 27
2 Service de Chirurgie Digestive, Pôle Daccord, CHU La Timone,
3 Laboratoire d’Hématologie, CHU Conception,

Résumé :
Le cancer colorectal (CCR) est fréquent, mais cependant moins grave que le cancer du pancréas (CP). Ces cancers sont associés à un risque thrombo-embolique, d’autant plus important pour le CP. Cette activité procoagulante associée aux cancers serait liée aux microparticules circulantes (MPs). Les MPs, vésicules cellulaires, ont un rôle démontré dans le cancer, que ce soit dans sa progression ou son activité procoagulante. Peu de données concernent la caractérisation des MPs associées au CCR ou au CP.
L’objectif de ce travail était donc de caractériser les MPs circulantes associées au CCR et au CP, par rapport à des pathologies bénignes et des témoins sains, afin de proposer une signature « microparticulaire » du ou des cancer(s).

Méthodes Un recueil prospectif monocentrique de prélèvements sanguins de malades ayant eu une résection colorectale ou pancréatique, pour cancer ou pathologies bénignes était réalisé. Des témoins sains non opérés étaient également inclus. Les MPs étaient analysées par cytométrie en flux.
Résultats 174 sujets étaient inclus: 85 CCR, 36 CP, 15 pathologies colorectales bénignes, 18 pathologies pancréatiques bénignes et 20 témoins. Une signature des MPs était établie pour chaque groupe, avec notamment une augmentation des MPs procoagulantes dans le CP par rapport aux autres groupes. Cette signature semblait spécifique, car elle se rapprochait de celle des témoins en cas de rémission d’un CCR.
Conclusion CCR et CP sont associés à une signature microparticulaire spécifique. La standardisation du dosage de MPs permettra d’utiliser cette signature microparticulaire comme un test pronostique ou diagnostique.


 

 

Introduction de la session

BONVALOT S, GOUIN F

 

Développement des réseaux dans les sarcomes

COINDRE JM (Bordeaux)
Texte intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2016, vol. 15 (2), 041-043

 

Chordomes pelviens : quelle technique et quelles collaborations ?

MISSENARD G (Paris)

 

Quel traitement pour quel GIST ?

MEUNIER B (Rennes)

 

Sarcomes rétro Péritonéaux : pièges et traitement

MEEUS P (Lyon)

 

Optimisation du traitement des Rétinoblastomes

CASSOUX N (Curie, Paris)

 

Les patients au cœur de la recherche, de l’enseignement et des réseaux de soins

LECOINTE E (Sarcoma Patient Euronet)