Vesalius, 1998,4 (2)

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SLAVEC, Zvonka Zupanic
Occupational medicine in Idria Mercury Mine in 18th century
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (2), pp. 51-59. Anglais

Résumé

La médecine du travail possède une longue tradition en Slovénie. Ce n’est pas une pure coïncidence si elle existe depuis le XVIIIee siècle en Idrie. La mine de mercure est une des plus importantes en Europe, après celle d’Almaden en Espagne ; elle a appartenu aux Habsbourg pendant quatre siècles. Pour arriver à une forte production, les mineurs étaient particulièrement bien choyés, notamment lorsque les vapeurs de mercure entraînaient des intoxications au plomb. Celles-ci ont été décrites par un célèbre médecin, le Dr J.A. Scopoli (1723-1788) dans son livre « De Hydrargo Idriensi Tentamina Physico-Chymico-Medica », publié à venise en 1761. Ses prédécesseurs sont notamment Ellenbog, Paracelse, Mattioli et d’autres. Ce travail rapporte les conditions de labeur des mineurs et insiste plus spécifiquement sur la contribution de Scopoli à l’intoxication aux métaux

VESCIA, Fernando G.
In the steps of Hospes
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (2), pp. 60-62. Anglais

Résumé

Cette brève étude retrace l’évolution des hôpitaux des origines à nos jours.

MUZUR, Amir
Saints, miracles and healings : eternal challenges
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (2), pp. 63-68. Anglais

Résumé

Les miracles doivent-ils être considérés comme des « guérisons spontanées » dans la conception actuelle de l’Art de guérir ? En s’intéressant aux miracles (la plupart) du Moyen Age, ce travail tend à s’opposer à l’emploi du terme « spontané » et défend plutôt l’idée proprement dite de miracle. Il analyse des cas de guérison ratée ou incomplète, de récidives, et des situations où des saints eux-mêmes sont passés à travers la maladie. En conclusion, cette approche interdisciplinaire, combinant des recherches historiques et des connaissances actuelles, soutient l’hypothèse selon laquelle un nombre important de guérisons miraculeuses trouvent leur origine dans la suggestion.

SCHWEIKARDT, Christoph
How do cathartic drugs act ? A case study on Gregor Horst (1578-1636) and his attempt to defend Galenist theory
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (2), pp. 69-78. Anglais

Résumé

Cet article montre l’argumentation de Gregor Horst (1578-1636), Professeur de Médecine à l’Université de Giessen en Allemagne, et plus tard docteur municipal à Ulm, dans la discussion sur l'action de médicaments purgatifs. Il essaie de réconcilier plusieurs opinions différentes sur la base des théories de Galien. Son érudition le rend capable de comparer plusieurs opinions classiques et contemporaines. Horst tient compte de Erasistratos (environ 330-255 avant J.C.), Asclepiades (1er siècle av. J.C.) et Galien (129-environ 200/213), du Corpus Hippocratique et des Problemata Aristotelis de l’Antiquité, Mesue et Mundinus (environ 1270-1326) du Moyen Age , et les auteurs contemporains Jean Fernel (environ 1497-1558), Girolamo Cardano (1501-environ 1576), Johannes Costaeus (mort en 1603), Laurent Joubert (1529-1583), Francisco Valles (1524-1592), Tobias Dorncreilius (1571-1605) et Gabriele Falloppio (1523-1562). Horst incorpore aussi quelques idées paracelsistes de Joseph Duchesne alias Quercetanus (1549-1609). Dans la tentative de préserver la base galienne, Horst crée une théorie compliquée et très fragile. Les explications montrent les points de vue traditionnels qui divergent au cours de la Renaissance et la fragmentation du Galénisme pendant la Renaissance déjà avant la découverte de la circulation du sang.

McINTYRE, Neil
The medical statues of Paris
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (2), pp. 79-89. Anglais

Résumé

Une série de statues de médecins a été érigée à Paris, mais malheureusement beaucoup de monuments en bronze vont être volontairement détruits pendant la Seconde Guerre Mondiale, y compris ceux de Claude Bernard, Charcot, Pean, Raspail, Ricord et Berlioz, qui fut aussi étudiant à Paris. Seules les statues de Cl. Bernard et de Berlioz ont été remplacées. Les bronzes de Bichat, Clémenceau, Pinel et des barons Larrey (Dominique Jean et Hippolyte –père et fils) ont survécu comme les monuments en pierre commémorant Servet, Vulpian, Tarnier et Marey.