Lettre sur la saignée
[1]
Lettre au lecteur de bonne foi

Je suis la Santé assurée, j’assiste ceux qui souffrent ;
J’ai été dérobée ou fugitive, mais je peux être rendue.
Certes, au début, une époque terrible m’a été hostile et m’a écartée
- Car qu’est-ce qui peut résister à son acharnement ? -,
Mais malgré son empire, j’ai réussi à briser mes barrières,
Malgré son hostilité, je suis maintenant assignée au bien de tous.

Et toi, ami des Muses, cueille ici les fruits de mon travail
Et accepte avec un air joyeux mes pieux efforts.
Fais que mes forces grandissent et croissent, et ne les méprise pas totalement :
De modestes débuts sortiront des choses meilleures.[1]

×Pour une tentative d’interprétation de ce poème, voir l’introduction à la Lettre sur la saignée.