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Résumé Les hôpitaux privés et publics (gouvernementaux) en Inde sont aussi différents les uns des autres que la « craie et le fromage ». Un bon hôpital privé dans une ville métropolitaine offrira des soins chirurgicaux à un standard assez élevé pour rivaliser tout hôpital du meilleur niveau à Paris. Cependant, la plupart des hôpitaux publics n’est ni bien financée ni bien pourvue en personnel. Je présenterais surtout mon expérience dans des hôpitaux publics dont les ressources sont pauvres et les conditions de travail non optimales. J’ai modifié les outils pronostiques et les techniques chirurgicales de telle sorte qu’ils ne nécessitent pas un équipement coûteux. C’est la « technologie abordable/appropriée » pour les pays en voie de développement. Cela inclus de simplifier les systèmes de score pronostique pour l’usage quotidien, un test biochimique simple et économique pour évaluer la dysfonction hépatique, l’usage d’alternatives économiques pour l’habillement et les accessoires, simplifier les opérations pour l’hypertension portale par une procédure de dévascularisation, pour le cancer de l’œsophage, utiliser une technique facile de résection trans-hiatale et, pour le cancer du rectum, choisir une résection antérieure basse. Notre devise est « modifier, simplifier, appliquer ». Travaillant avec un budget restreint nous essayons d’obtenir des résultats standards avec l’aide d’innovations simples dans la science plutôt que d’utiliser une technologie inabordable et nous essayons d’équilibrer « la vraie balance entre la science et la technologie ». J’essaye aussi d’enseigner l’autosuffisance en matière de technologie en indiquant comment travailler contre l’adversité, ce que j’aime appeler « la formation géographique ». Ma philosophie peut se résumer par ma citation favorite : « Attitudes are more important than abilities; Motives are more important than methods; Character is more important than cleverness; and stick-to-it-iveness is more important than the starting place ».
Abstract Private and public (government) hospitals in India are as different from each other as chalk and cheese. A good private hospital in a metropolitan city will offer surgical care of such high standard so as to rival any top hospital in Paris. However, most public hospitals are neither well funded nor well staffed. I will mainly present my experience of working in resource-poor sub-optimal working conditions of public hospitals. I have modified prognosticating tools and surgical techniques in such a way that they do not need expensive equipment. This is ‘affordable/ appropriate technology’ for developing countries. These include simplifying prognostic scoring systems for daily use, simple and economical biochemical test to assess liver dysfunction, usage of economical alternatives for dressings and accessories, operations for Portal hypertension (Devascularization procedure), Cancer of esophagus (Easy technique for trans-hiatal resection) and Cancer of rectum (Low Anterior Resection). Our motto is to “Modify-Simplify-Apply”. Working on a shoestring budget, we try to provide standard results with the help of simple innovations in science rather than using unaffordable technology, and by striking the “right balance between science and technology”. I also try to teach self reliance in technology by teaching how to work against odds, what I like to call “Geographical training”. My philosophy can be summed by my favorite quotation: “Attitudes are more important than abilities; Motives are more important than methods; Character is more important than cleverness; and stick-to-it-iveness is more important than the starting place”
Pratique de la Chirurgie universitaire, publique et privée en Belgique
Résumé Les relations entre la France et l'Afghanistan ont débuté en 1922, il y a quatre vingt dix ans dans le domaine de l'archéologie (DAFA) et de l'éducation (lycées français). La coopération médicale a commencé en 1947 avec l’« âge d'or » entre 196O et 1980 (accord de coopération entre les facultés de médecine de Lyon et de Kaboul). Reprise de cette coopération en décembre 2001.Coopération institutionnelle qui s'est développée principalement entre l'Université Claude Bernard de Lyon (UCBL), les Hospices Civils de Lyon (HCL) avec l'Université de Kaboul et les Hôpitaux universitaires de Kaboul (1). L'auteur rappelle les premiers résultats (2003-2012) dans le domaine de la chirurgie avant de brosser un tableau plus large de la chirurgie en Afghanistan. Une coopération chirurgicale institutionnelle durable est possible, en dehors de l'Institut français Mère Enfant (FMIC), les actions des ONG qui ont joué un grand rôle pendant deux décennies (French doctors 1980-2001) et les actions médico-militaires d'AMG.
Abstract Relations between France and Afghanistan began in 1922, ninety years ago in two areas : archeology with the creation of D.A.F.A and an elementary school (Franco-afghan school) which became two decades later secondary schools (lycées). Medical cooperation began in 1947, mainly with the University of Lyon : nearly one hundred selected students came to France to train in specialties (medicine and surgery). Most of them went back to Kabul and became associate professors or professors of the University of Kabul. Tens of doctors, professors, nurses spent one or several years in UMK and Ali Abad University hospital. It stopped in 1980. During twenty years French doctors were present in NGO either at the border or in Peshawar (MRCA), some of them in Kabul (ICRC) At the end of 2001 institutional cooperation resumed at new Ali Abad Hospital and UMK. Before describing the training of young Afghan students for surgery, the author gives the results of surgical missions during four years An institutional cooperation surgical is sustainable, useful out of FMIC, Institut Français pour la Mère et l'Enfant, and activities of NGO and military hospitals.
Pratique de la Chirurgie universitaire, publique et privée en Italie
Résumé Nicolò de Manzini, Chiara Dobrinja Actuellement en Italie les Médecins ayant la Spécialité en Chirurgie Générale sont au nombre de 968 et les Structures Sanitaires avec des Unités de Chirurgie Générale ont presque atteint le chiffre de 1500. Celles-ci sont classifiées ainsi: -42 CHU (Azienda Ospedaliero-Universitaria et/ou Policlinico Universitario) -160 Hôpitaux principaux (“regionali”) -580 Hôpitaux de proximité (“di rete”) -30 Hôpitaux assimilés aux précédents - 66 Centres de soins et de recherche à but scientifique (comme les Centres Anticancéreux) et 4 institutions de recherche -587 Clinique privées
La situation actuelle dépend bien entendu du besoin de lits de chirurgie par rapport à la densité de la population ainsi que de la géographie, bien que l’amélioration des transports ait changé cette donne. Le nombre de CHU et d’Hôpitaux est aussi le résultat de la prolifération des Chaires, des Universités et des établissements de Soins, dès les années 50. Cette politique a été très peu clairvoyante car, plutôt que de choisir un successeur on divisait des Services pour placer plusieurs élèves, plutôt que de planifier la formation et la recherche on créait des Universités - même de très petite taille, plutôt que de créer des réseaux de soins chaque Maire voulait pour des raisons électorales son propre hôpital. Ceci a conduit, surtout et paradoxalement dans les grandes Universités, à la prolifération des Services de Chirurgie de plus en plus petits, avec un débit faible d’interventions, et par conséquent à une formation et une recherche chirurgicale de bas niveau. Dès lors les hôpitaux non universitaires avec de grands Services et une activité importante, ont pris les devants en termes de recrutement des patients et petit à petit à force d’activité de formation et de recherche, ont donné naissance de l’Association des Chirurgiens Hospitaliers (ACOI). Cette importante Société Savante a su créer ses propres Centres de Formation Spécialisés, grâce à une expérience clinique grandissante. Seuls les CHU avec des Services pouvant assurer une activité chirurgicale digne de ce nom ont continué à faire de la recherche clinique et de la formation, avec une réputation internationale. D’autres Services ont choisi de se concentrer sur des secteurs bien limités, pouvant obtenir des résultats importants et une reconnaissance internationale. Les établissements privés n’étaient aux débuts pas conventionnés. Le taux de patients ayant une assurance complémentaire étant assez faible en Italie, ces établissements pratiquaient la chirurgie grâce à l’activité privée surtout des Chefs de Service qui exerçaient dans les CHU ou les Hôpitaux. Quelles perspectives pour un jeune chirurgien dans les années ’80 débutant sa carrière ? C’était une époque de pléthore médicale où les grands patrons revoyaient à la baisse leur pouvoir, faute de crédibilité quant à la formation qu’ils dispensaient et en raison du poids de plus en plus lourd de la politique sur les carrières. Pour beaucoup d’entre nous une seule solution: la fuite à l’étranger. Ce fut le seul moyen pour se remettre en cause et essayer de rentrer dans une filière plus formatrice: la France, les Etats Unis, l’Angleterre, l’Allemagne….. Un début de changement s’est amorcé juste avant les années 2000, avec des réformes qui ont concernées progressivement l’assistance publique, l’activité libérale et la régulation de l’entrée en Médecine. Plus récemment la vague de départs à la retraite de ceux qui avaient débuté Médecine en 1968, la tendance à la fusion des Services trop petits (Hospitaliers ou Universitaires), la réforme des Universités et des Concours, sont en train d’améliorer la qualité des structures des Services de Chirurgie et à revaloriser le rôle du Chirurgien. Cela a permis à beaucoup de Chirurgiens Italiens de rentrer au pays avec une expérience internationale et un réseau de connaissances bien développé. De même les établissements privés ont été conventionnés, pouvant prodiguer des soins à un plus large public. Comment envisager le futur ? Certainement par la meilleure formation donnée aujourd’hui dont les règles ont été fixées par la loi et la création de filières d’internat proches de celles de la France, avec des Hôpitaux agréés et la fusion des petits Services. La réglementation quant au nombre de chirurgiens est aussi en train de redonner sa juste valeur à la profession, en dépit de la vague de procédures juridiques qui en Italie est aussi en train de déferler et du théorique manque d’attrait qu’une spécialité longue, fatigante et souvent lourde en responsabilité peut avoir. La preuve en est donnée par le nombre croissant d’étudiants choisissant Chirurgie pour leur internat, témoignant de la vitalité future de notre profession dans mon pays. Intervenant : Christian MEYER
From Docteur to Mister : un survol de deux cultures médicales From Docteur to Mister: an overview of two medical cultures
Résumé Regard posé sur 8 ans d’exercice de la chirurgie en Angleterre entre 1990 et 1998 comme « consultant paediatric urologist » à Cambridge et à Londres.
Abstract Impressions over two medical worlds after 8 years as a Consultant Paediatric Urologist in Cambridge and London.