Séance du mercredi 26 mai 2010
MASTER 2 DE SCIENCES CHIRURGICALES 15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Présentation du Master 2 de Sciences Chirurgicales. Prix des Chirurgiens de l’Avenir
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ALLAIRE E, FRANCO D (Paris)
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Evaluation chez le mini porc de la survie et de la sécrétion des ilots de Langerhans greffés dans le muscle
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TORRES F Prix du parcours 3 R (régénération, réparation, remplacement)
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Résumé Introduction : L’allogreffe d’îlots normalise l’équilibre glycémiques des diabétiques type 1. Le site de greffe de référence intrahépatique provoque une perte des îlots .En 2008 nous avons développé un modèle de greffe intramusculaire d’îlots purifiés chez le Miniporc assurant l’implantation et la survie des îlots. Objectifs du travail Le but de cette étude était de confirmer, chez le Miniporc, la survie des îlots greffés en intramusculaire à long terme et également d’évaluer leur sécrétion d’insuline . Méthodes Nous avons réalisé 81 autogreffes d’îlots intramusculaires chez 20 Miniporcs.. Les greffons étaient biopsiés à M1, M2, M3 et M6 après la greffe. Des analyses histologiques évaluaient la survie selon un score semi-quantitatif de 0 (absence de cellules bêta) à 2 (présence d’îlots de plus de 10 cellules bêta). Pour 7 Miniporcs, une totalisation de la pancréatectomie était effectuée 1 mois après la greffe. L’évaluation de la fonction des îlots greffés s’effectuait par la mesure de la sécrétion d’insuline au cours d’épreuves de tolérance à l’injection intraveineuse de glucose (I.V.G.T.T.). Résultats Au total, 61 greffons ont été étudiés. A 3 mois, 10% présentaient un score de survie de 1 et 20% un score de 2. A 6 mois, 20% des greffons présentaient un score de 1 et 20% un score de 2. Nous avons mis en évidence une sécrétion chez deux Miniporcs, un mois après l’autogreffe intramusculaire. Conclusion Au cours de ce travail de recherche nous avons démontré la survie des îlots intramusculaires à long terme (6 mois) avec présence d’une sécrétion chez un Miniporc.
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Caractérisation et intérêt pronostique de CXCL4, CXCL4L1 et CXCR3B dans le Carcinome à Cellules Rénales Claires (CCRc). Mise au point d’un modèle murin de xénogreffe ortho topique de CCRc
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BERNHARD JC (Bordeaux) Prix du parcours Cancérologie
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Résumé Introduction : L’élévation constante de la mortalité par Cancer du rein malgré l’avènement des thérapies ciblées antiangiogéniques impose la recherche de marqueurs moléculaires à visée pronostique ou prédictive. CXCL4, CXCL4L1 et CXCR3, du fait de leurs propriétés antiangiogéniques sont des candidats potentiels. Objectifs : Caractériser l’expression tissulaire de CXCL4, CXCL4L1 et CXCR3 dans le CCRc et dans le rein sain. Rechercher dans une cohorte de patients, des corrélations statistiques entre le niveau d’expression de ces 3 marqueurs et les critères pronostiques cliniques et histopathologiques connus dans le CCRc. Evaluer la valeur pronostique de ces facteurs. Etudier in vitro les effets de la surexpression de CXCL4 et CXCL4L1. Mettre au point un modèle in vivo murin orthotopique de CCRc avec suivi de la croissance tumorale par imagerie photonique. Matériel et méthodes : Les échantillons tissulaires de 41 patients ont été utilisés pour déterminer les niveaux d’expression ARN et protéique de CXCL4, CXCL4L1 et CXCR3 en qPCR et IHC respectivement. La lignée cellulaire 786-O a été utilisée in vitro. Le modèle in vivo a été développé chez la souris nude et le suivi par bioluminescence réalisé avec le Photon Imager BiospaceLab®. Résultats : 72,8%, 72,7% et 63,6% des patients présentant une sous expression intra-tumorale relative de CXCL4 ont respectivement une maladie localement avancée (p=0,025), un grade de Fuhrman 4 (p<0,001) et une invasion sinusale (p=0,0349). 33,3% et 72,7% des patients présentant une sous-expression intra-tumorale relative de CXCL4L1 sont respectivement de stade N+ (p=0,0273) et ont un grade de Fuhrman 4 (p<0,001). 37,5% et 87,5% des patients présentant une sous-expression intra-tumorale de CXCR3B sont respectivement de stade N+ (p=0,0426) et ont de la nécrose intra-tumorale (p=0,0264). La taille tumorale est significativement associée au niveau de transcription de CXCL4L1 (p=0,0273) et de CXCR3B (p=0,0184). La sous-expression intra-tumorale de CXCR3B est significativement corrélée à la survie sans progression (p=0,0184) avec une survie médiane sans progression de 10 mois. Conclusion : Une sous expression intra-tumorale relative des transcrits de CXCL4, CXCL4L1 et CXCR3B est significativement associée à des facteurs anatomo-cliniques de mauvais pronostic. Le niveau de transcription de CXCR3B est de plus, en analyse univariée, significativement corrélé à la survie sans progression. La surexpression constitutive de CXCL4L1 ou CXCL4 dans la lignée cellulaire 786-O influe sur la prolifération et/ou l’invasion cellulaire in vitro. La faisabilité technique et la validité d’un modèle orthotopique murin de CCRc avec suivi de la croissance tumorale en bioluminescence sont attestées par notre première expérience.
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Greffe de cellules souches embryonnaires humaines dans un modèle de traumatisme médullaire chez le rat
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BONIFACE G (Montpellier) Prix du parcours Neurosciences
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Etude du rôle de la beta-tubuline de classe III dans le cancer de la prostate
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PLOUSSARD G Prix Spécial du Jury
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Résumé Les objectifs du travail de recherche étaient d’étudier la valeur pronostique et prédictive de la βIII-tubuline dans le cancer de prostate. Dans cette optique, l’expression de la βIII-tubuline a été étudiée par immunohistochimie dans le tissu tumoral de 3 cohortes de patients, à différents stades du cancer de prostate. La modulation de l’expression de la βIII-tubuline par la suppression des androgènes a été étudiée dans des modèles in vitro (lignées cellulaires), et in vivo (xénogreffe sur souris athymique). La sensibilité des lignées cellulaires à la chimiothérapie par docétaxel a été étudiée : (i) sur lignées parentales ; (ii) après sur-expression de la βIII-tubuline par transfection du gène; et (iii) après extinction de son expression par ARN interférence. Nos résultats montraient que l’expression de la βIII-tubuline dans le cancer de prostate localisé était peu fréquente, mais significativement corrélée aux facteurs de mauvais pronostic, et ressortait comme facteur prédictif indépendant de survie sans récidive biologique après prostatectomie totale. La suppression des androgènes (expériences in vitro sur lignées cellulaires et in vivo par xénogreffes sur modèle murin) augmentait l’expression de la βIII-tubuline et expliquait sa forte expression tissulaire au stade de l’hormono-résistance. La sur-expression stable de la βIII-tubuline dans les lignées cellulaires conférait aux cellules une plus grande résistance au docétaxel. A l’inverse, les expériences d’extinction de son expression par ARN interférence montraient une plus grande sensibilité des cellules transfectées par siARN. L’expression de la βIII-tubuline dans le tissu tumoral était également un facteur prédictif indépendant de survie globale chez les patients traités par docétaxel au stade d’hormono-résistance.
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