Petit Livre sur les dents
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ils pourront estimer que j'ai entrepris un travail utile, quand tout le monde s’apercevra que j'ai travaillé à ce traité avec toute la force de mon intelligence et dans le but, autant que la vérité le permette, de préserver l'autorité des Anciens et d’accroître leur honneur. Car moi-même, tantôt corrigeant, tantôt interprétant, je veille avec zèle, à ce que soient complétés, rénovés et corrigés puis rétablis dans leur lustre premier les passages qui ont été mutilés par la vétusté et devenus presque obsolètes et ceux qui se trouvent corrompus par la négligence ou la malveillance des hommes.

Cependant, Éminent Cardinal, je vous prie instamment de recevoir avec joie mon travail que voici, comme gage de ma déférence envers vous et de ne pas être accablé par sa lecture quand vous éloignerez votre esprit des affaires et de travaux plus lourds. Si vous ne méprisez ni ne désapprouvez mon livre, je suis persuadé,