Puis vient une dent, la plus grande de toutes et très irrégulière : elle possède deux pointes distinctes séparées par un large intervalle : celle de devant est peu élevée, la seconde beaucoup plus haute. En outre elle revendique (comme faisant partie d’elle) un élément peu élevé, situé vers l’extrémité supérieure de la mâchoire et ressemblant à une petite molaire. Deux autres dents, très différentes en taille et en aspect, occupent la dernière courbe de la mâchoire. L’une est exiguë, mais peut, à bon droit, être appelée « molaire » à cause de la taille et de l’inégalité de son sommet. Mais l’autre, bien plus petite et parfaitement ronde, n’a pas de contact avec les autres.
À la mâchoire supérieure, les incisives et les canines proéminentes sont de la même forme. Suivent trois triangulaires et non quatre, et les deux dernières sont coupées par une seule ligne peu visible. La plus grande de toutes, située après celles-là, a, séparées par un long intervalle, deux pointes dont la première, comme elle est la plus haute, est aussi la plus pointue. Une autre dent la suit, pas plus petite, qui, incisée par le milieu, a une protubérance vers l’extérieur, mais vers l’intérieur où elle est très basse, imite la taille inégale des molaires. La toute dernière, bien plus petite que la précédente, n’a pas été pourvue d’une forme très différente. Cette exacte description des dents du chien éclaire le discours de Galien et en même temps, si je ne me trompe, lève toute ambiguïté. À partir de là, on peut facilement discerner s’il est éventuellement critiquable.
À juste titre, on dit que les molaires humaines sont grandes(21, 32), autant pour d’autres raisons que surtout pour leur important volume.