car parfois nous observons trois racines dans les deux mâchoires et, situation inversée, deux racines dans la mâchoire supérieure et trois dans l’inférieure. Pour moi, je n’en ai, jusqu’à présent, jamais vu quatre. Les racines de cette dent, comprimées de chaque côté, deviennent plus larges et on l’observe plus nettement dans la mâchoire inférieure que dans la supérieure. S’il se trouve une troisième racine, orientée vers la partie interne, comprimée non par les côtés mais, exceptionnellement, devant et derrière, elle en sort plus grosse.

La quatrième et la cinquième molaire imitent souvent la troisième, en revanche elles sont maintenues par des racines plus courtes et moins distantes mais certainement pas moins nombreuses, comme beaucoup le pensent. Car, bien que la nature varie beaucoup en les façonnant, elle leur a attribué non seulement deux ou trois racines mais même quatre. Pratiquement je ne les ai vues que dans ces seules dents et principalement dans la cinquième. Mais il ne faut pas ignorer qu’on voit rarement trois racines bien distinctes et d’une taille égale dans d’autres dents que dans la troisième molaire et la seconde qui tombe, et plus rarement encore, quatre racines du même type dans la cinquième. Car il arrive souvent que parmi les racines, l’une ou l’autre soit de petite taille et dissimulée, qu’inachevée elle croisse comme un drageon contre la base ou soit liée aux autres de diverses façons. Les renseignements concernant les racines des molaires sont suffisamment nombreux et le tableau suivant, en appendice, renferme un bref résumé et le présente dans un ordre pertinent.