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P129. Epures stéréoscopiques : course et marche lentes   (129 sur 473)
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Ces épures sont constituées de deux images stéréoscopiques, dont l'une fait 7 cm sur 12, et l'autre 7,2 cm. sur 11,6 cm. Cette plaque porte le numéro 17 et peut être reliée à une série de négatifs de grand format que Marey a tiré pour ses albums.

Le procédé employé est une caméra stéréoscopique. Les images ainsi obtenues sont regardées avec un visionneur stéréoscopique qui reconstitue la vision binoculaire.

Marey place un bouton métallique, reflétant la lumière du soleil, sur le coccyx d'un homme vêtu de noir. La caméra prend les courbes produites par le bouton métallique. Marey place au devant des objectifs un obturateur permettant de les ouvrir et de les fermer tous les deux à la fois. Ces trajectoires sont à mettre en relation avec les différents mouvements des membres dont elles constituent les réactions. Pour Marey, cette méthode est une solution pour résoudre un grand nombre de problèmes cinématiques. Cette expérience est importante car elle fait partie des premiers exemples d'isolement d'un segment du corps en mouvement.

Les coins supérieur gauche et inférieur droit de la plaque sont cassés. Cette plaque peut être mise en relation avec des plaques concernant la marche et la course humaine.

Références bibliographiques


Fiche technique
Auteur Etienne-Jules Marey (1830-1904)
Date 1884
Technique chronophotographie sur plaque fixe;positif
Dimensions H 18 cm, L 13 cm
Format rectangulaire, position verticale
Expérience : 1884 - Photographies stéréoscopiques – trajectoires (course et marche lente)