L. 224.  >
À Charles Spon,
le 10 avril 1650

Monsieur, [a][1]

Je vous envoyai ma dernière le vendredi 1er d’avril et c’est la quatrième lettre que je vous ai écrite depuis que je n’ai eu aucune de vos nouvelles ; j’espère pourtant que j’en recevrai bientôt, ainsi soit-il. Je vous avertis que M. Sauvageon [2] n’est pas mort ; qu’il est à Decize, [1][3] employé jusqu’aux oreilles en procès et en chicane, qui est un métier qu’il aime fort. Comme la nouvelle qu’on m’en avait donnée était fausse, je suis obligé de vous en avertir afin que vous n’y soyez pas trompé guère plus longtemps que moi. J’ai reçu la lettre de M. Ravaud, [4] par laquelle j’apprends que la Pratique de M. de Feynes [5] est sur la presse et que dans six semaines elle pourra être achevée. [2] Cette nouvelle me réjouit, d’envie que j’ai de voir ce beau livre dont par ci-devant vous m’avez donné grand goût. J’ai vu ici dans la rue de Saint-Jacques ce qu’on a tout fraîchement imprimé en plusieurs tomes in‑fo du jacobin Malvenda [6][7] sur la Sainte Écriture, qui est ce que je n’achèterai point, cette marchandise ne m’étant nullement convenable ; je me contenterai de son livre de Anti-Christo où sont divers chapitres qui me plaisent bien. [3] On imprime ici la version du livre de M. de Saumaise, [8] qu’il a faite lui-même et qu’il a envoyée ici en manuscrit à la veuve Dupuis. [4][9] Le livre sera in‑4o de gros romain, d’environ 100 feuilles. On dit que son français n’est pas justement si élégant que son latin, mais néanmoins qu’il est bon et bien fort. L’impression n’en sera achevée que 15 jours après Pâques. [5] On travaille toujours au livre du P. Caussin, [10] combien que lentement. Il y en a 100 feuilles de faites, il en reste plus de 50. Il y ajoutera à la fin un Calendarium historicum et astronomicum[6] duquel il fait grand état à ce que m’a dit le libraire. M. notre archevêque, [11] oncle de M. le coadjuteur, [12] a défendu la chaire à M. Brousse, [13] docteur de Navarre [14] et chanoine de Saint-Honoré, [15] lequel est un grand janséniste [16] et point du tout mazarin, pour avoir prêché ici depuis trois jours un peu trop hardiment. [7] Le P. Adam, [17] jésuite, [8] eût éprouvé la même rigueur pour avoir prêché contre saint Augustin [18] et l’avoir appelé l’Africain échauffé et le docteur bouillant dans Saint-Paul, [19] si les loyolites [20] n’y fussent intervenus avec leur crédit et celui des capucins[21] qui sont, de toute la moinerie moinante, [9][22] ceux que ledit archevêque aime le mieux.

Ce 5e d’avril. Nous avons perdu ce matin un de nos compagnons nommé M. Foucaut, [23] docteur depuis trois ans. Il était âgé d’environ 32 ans, c’était un fort bon garçon, mais qui avait la cervelle bien échauffée et le timbre un peu léger. [10] Il avait commencé de faire imprimer un catalogue de toutes nos thèses [24] dans l’ordre qu’elles ont été répondues à nos Écoles, mais je pense que personne n’y mettra la main pour achever cet ouvrage.

Je traite ici d’une fluxion très fâcheuse sur la poitrine un riche maître des comptes qui a un frère loyolite, lequel j’y ai vu et entretenu aujourd’hui ; lequel, entre autres choses, m’a dit que Famianus Strada [25] (lequel mourut l’an passé) avait laissé un troisième tome de bello Belgico[11] lequel s’imprimera quelque jour ; qui est une chose que je voudrais bien avoir vue, tant plus que je la crois fausse. Il m’a dit encore une autre chose que je ne souhaiterais pas moins, savoir que La Cerda, [26] jésuite espagnol qui a commenté si heureusement Virgile [27] et Tertullien, [28] avait laissé en mourant, il n’y a pas deux ans, le troisième tome qui nous manque sur ledit Tertullien, qui serait une bonne affaire que j’ai mainte fois souhaitée ; j’ai céans les deux premiers, qui sont excellemment bons. [12] Il m’a dit aussi que le pape, [29] qui est tout Espagnol d’inclination, a envoyé un chapeau de cardinal au beau-frère du comte de Haro, [30] qui est le favori qui gouverne aujourd’hui l’Espagne, et que ce nouveau bonnet rouge s’appellera le cardinal d’Aragon. [13][31] Il en faudrait autant à la France, mais nous n’en avons ni le crédit, ni le courage : le Conseil d’en haut [32] en France est tout romain et papalin, et le Conseil d’en bas est tout féminin et efféminé, c’est pourquoi il n’en faut rien espérer de généreux. [14] Notre M. Des François [33] m’est venu voir céans, qui m’a parlé de vous ; [15] et comme je lui ai dit que je vous écrivais souvent, il m’a prié de vous présenter ses baisemains. Il a quelque obligation à l’air de son pays en ce qu’il me semble qu’il n’est guère changé ni vieilli ; mais en récompense, je ne le trouve point plus sage ni moins chicaneur qu’il était il y a 25 ans. M. Le Tellier, [34] secrétaire d’État a dit aujourd’hui que dans 15 jours le roi [35] serait maître de Bellegarde [36] et qu’on a trouvé pour cela un expédient infaillible. Nous verrons dans ce temps-là s’il sera vrai ; on dit bien que les sold[ats qui] sont dans Bellegarde quittent […], ne voulant pas combattre ni résister au [roi]. [16]

Comme vous êtes à Lyon ma Notre-Dame de bon secours et de refuge, [17] je prends la hardiesse de vous importuner d’une nouvelle demande : c’est d’un livre que je trouve y avoir été imprimé, qui est intitulé Ioannus Ludovici de La Cerda Psalterium Salomonis Græco-Latinum, cum scholiis, et Tertulliani libri de Pallio commentarius auctior. Lugduni, per Lud. Prost, 1626, in‑fo ; [18][37] je le trouve ainsi désigné page 254, Bibliothecæ Scriptorum Societatis Iesu, auctore Philippo Alegambe, Antverpiæ, 1643[19][38] qui est un index de livres de ces bons pères, assez utile dans une étude. Je vous prie de me faire la faveur de m’acheter ce livre relié si vous le trouvez, sinon vous le prendrez en blanc, et vous en rendrai tout ce qu’il aura coûté. Je me souviens bien que par ci-devant je vous ai encore prié pour un in‑4oin Evangelia[20][39] Faites-moi la faveur de vous souvenir de l’un et de l’autre à votre loisir. Ne quæras, precor, hic enim habeo[21]

Un capucin nommé le P. Georges de Paris, [40] fils d’un boucher de cette ville, gros garçon qui a bien des tripes dans le ventre et qui est un animal aussi bien buvant et mangeant qu’un Suisse, a reçu commandement de se taire et défense de plus prêcher pour avoir comparé le prince de Condé, [41] sans le nommer, à Bélisaire, [42] lieutenant général de Justinien, [43][44] quem non virtus, sed fortuna, destituit aut deseruit[22] Pigneranda, [45] qui est en Flandres, [46] a reçu des passeports pour passer par ici, qui s’en va en Espagne ; et le président Base, qui est en Espagne, y passera aussi pour retourner en Flandres. [23] Le prince de Conti [47] est guéri. Les états de Bourgogne [48] sont commencés, où le premier président du parlement, nommé Bouchu, [49] a hautement et hardiment parlé contre les rebelles de Bellegarde, mais en faveur du prince de Condé ; je ne sais si M. de Vendôme [50] souffrira cela.

La duchesse de Bouillon-Sedan, [51] après avoir été en liberté environ 15 jours, a enfin été trouvée cachée dans le faubourg Saint-Germain [52] et a été, par ordre du duc d’Orléans, [53] menée dans la Bastille [54] où elle est de présent, aussi bien que celui qui, faute de la bien garder, l’avait laissé échapper, savoir M. de Carnavalet. [55] Elle n’était pas mal cachée, mais un fripon d’apothicaire la décela, qui avait fourni quelques drogues à sa fille malade de la petite vérole. [24]

Il y a ici du bruit entre les maîtres des requêtes et M. de Châteauneuf qui faisait rapporter les procès par des conseillers d’État au préjudice des dits maîtres des requêtes, ce qui ferait fort diminuer leurs charges qui, de soi, le sont déjà bien fort et ne valent presque plus rien. Tous les chevaliers de l’Ordre [56] se sont assemblés chez M. le duc d’Orléans où ils se sont plaints de M. d’Émery, [57] surintendant des finances, qui veut leur retrancher leurs gages de 1 000 écus par an, qu’ils ont à prendre sur le marc d’or [58] en qualité de chevaliers de l’Ordre. [25] Le marquis de Nesle [59] dit tout haut, en son avis, qu’il fallait donner cent coups de bâton à ce coquin ; M. le duc d’Orléans lui demanda : mais qui les lui donnera ? Ce sera, dit-il, moi-même, Monseigneur, si vous ne m’en empêchez[26] Les partisans, maltôtiers et gens d’affaires sont aussi allés trouver M. d’Avaux, [60] qui est l’autre surintendant, auquel ils se sont plaints bien fort du dit d’Émery et lui ont protesté qu’ils n’auront jamais affaire avec ce fourbe qui les a trompés. Ils avaient aidé à le faire revenir et les a tous trompés. Voilà un homme qui est tantôt haï de Dieu et de tous les hommes, et néanmoins n’est pas encore guéri.

Je vous prie de me mander si on imprime l’Histoire de Bresse de M. de Guichenon, [61] si elle est bien avancée et quand elle pourra être faite. Si vous voyez l’auteur, parlez-lui aussi de M. de Méziriac, [62] et tâchez qu’il en fasse quelque petite mention quelque part comme d’un homme illustre de ce pays-là et qui a été un des plus savants de son temps. [27]

On parle ici d’un arrêt du parlement de Bordeaux, [63][64] contre M. d’Épernon, [65] et d’un autre du même parlement contre M. Foullé, [66] maître des requêtes, intendant des finances de nouvelle création et intendant de justice en Limousin, pour les violences qu’il a commises et exercées au dit pays avec des nouveaux fusiliers pour y faire payer la taille. [28][67] Le Conseil voyant que cet arrêt de Bordeaux pourrait échauffer la Guyenne, [68] a donné aussi un arrêt en même sens contre ce même Foullé ; et afin de faire voir qu’ils n’approuvaient point ses violences faites en Limousin, ils l’ont révoqué et ont antidaté leur arrêt, l’ayant marqué du 16e de mars, celui de Bordeaux n’étant que du 18e. Le parlement de Grenoble a pareillement donné un arrêt à pareilles fins contre M. Le Tillier, [29][69] maître des requêtes, intendant des finances de nouvelle création et intendant de justice en Dauphiné. [70] Si cette matière s’échauffe davantage, enfin les parlements et les peuples en deviendront les maîtres, aux dépens des intendants de justice et des gouvernements des provinces.

Tandis que les tyrans et leurs suppôts tâchent d’établir partout leur tyrannie, les rivières mêmes assiègent leurs voisins, comme si les peuples n’étaient point assez tourmentés : la rivière de Loire [71][72] a débordé vers Angers [73] si rudement, et a si impétueusement rompu et renversé ses chaussées qu’elle a ruiné 15 villages. [30] Je ne connais point ces pauvres gens-là, mais je les plains bien fort. Le marquis de Jarzé [74] a quitté la citadelle de Saumur, [75] le lieutenant [76] du défunt maréchal de Brézé [77] l’ayant rendue pour 10 000 écus à M. de Guitaut, [78] premier capitaine des gardes de la reine, laquelle lui a donné ce gouvernement en récompense d’avoir arrêté M. le Prince. [31] M. le prince de Conti est guéri. On parle ici fort douteusement du siège de Bellegarde, et le mauvais temps fait croire que l’on n’y peut mettre le siège qu’au mois de juin prochain à cause des eaux et des lieux marécageux ; c’est ce qui fait douter du lieu où le roi et la reine [79] pourront passer les fêtes de Pâques. Mme la maréchale de Guébriant, [80][81] a fait faire la vie du feu M. le maréchal son mari. [82] Ce sera un in‑fo de gros romain, de 200 feuilles ; on commence ici l’impression. L’auteur, qui est M. de Blerenval, avocat à la Cour, m’en a fait voir la première feuille. [32] Mme de Bouillon était cachée dans le faubourg Saint-Germain chez le résident de Pologne, qui est Français. [83] M. le duc d’Orléans l’a fait mener à la Bastille avec la résidente sa femme jusqu’à ce que le roi en ait ordonné. [24] La cause de M. Desmarets, [84] secrétaire de Mme d’Aiguillon, [85] et de M. le général des galères, [86] qui est le duc de Richelieu, [87] a été jugée : il est permis au dit sieur Desmarets de sortir de prison en baillant caution, sauf à ladite dame d’Aiguillon de se pourvoir par justice contre lui après Pâques pour le principal. [33] Comme ladite dame hait ce secrétaire à mort, elle lui a en même temps suscité des créanciers (dont il ne manque point), qu’elle a malignement recherchés, qui se sont opposés à sa délivrance en vertu de ce qu’il leur devait. D’ailleurs, ladite dame d’Aiguillon, qui a demandé au Parlement que le mariage de sondit neveu fût cassé en tant que n’ayant que 19 ans, [dit que] [34] cette veuve [88] (cousine du dit secrétaire), âgée de 32 ans, l’aurait débauché. Ce même fait est pareillement renvoyé après Pâques, où le Palais verra et ouïra les belles reproches que ces deux femmes se feront l’une à l’autre par la bouche des avocats. [35]

Il court ici un bruit que les gouverneurs des provinces sont mandés à la cour, cela viendrait bien à propos pour la Provence [89] et la Guyenne. Seldenus, [90] docte personnage d’Angleterre, a eu charge d’écrire contre M. de Saumaise et à cette fin, a écrit un livre qui est sur la presse, qui sera intitulé Vindiciæ libertatis adversus tyrannidem[36] M. de Saumaise y répondra dès qu’il aura le livre, et même fera peut-être la réponse en Suède où il s’en va ; il y serait déjà si la goutte [91] ne l’eût retenu jusqu’à présent en Hollande. Nous attendons ici tous les jours un livre nouveau de Hollande, qui est un Apulée [92] latin in‑4o avec les commentaires d’un Anglais nommé Pricæus, [93] que j’ai connu en cette ville et qui m’est venu voir céans plusieurs fois il y a environ quatre ans. [37]

Au reste, j’ai ce jourd’hui, lundi 11e d’avril, reçu la balle de M. Ravaud, dans laquelle j’ai trouvé, outre les exemplaires en blanc, le beau Sennertus [94] relié en trois volumes. J’en ai lu tout du long avec grande joie la belle épître qu’y avez fait mettre en ma louange. [38] Je vous remercie de tout mon cœur de tant d’affection et de bienveillance qu’avez pour moi et souhaite que quelque occasion se présente bientôt (ce que j’espère ardemment), par laquelle je puisse vous faire connaître, et à la postérité aussi, combien je me tiens obligé à votre bonté singulière et à la bonne amitié dont m’avez honoré depuis plusieurs années. J’en ai une belle occasion en main, laquelle je ferai paraître, Dieu aidant, dès que nous pourrons jouir de la paix, laquelle nous est tantôt autant nécessaire qu’à tout le reste du monde ; car autrement, il n’y a point d’apparence d’espérer que nos libraires entreprennent rien, vu la gueuserie qui est tantôt ici très commune à toute la bibliopole. [39] C’est pourquoi je vous prie seulement de vous donner patience en attendant la commodité et la saison en laquelle je pourrai m’acquitter de tant d’obligations que je vous ai, ou tout au moins vous faire connaître que je n’en suis point ingrat ni méconnaissant ; nec si sim tardum nomen, ero malum nomen[40] car j’ai bonne envie de me bien acquitter.

Ce même jour de lundi 11e d’avril, tandis que j’étais en ville, sur les quatre heures après midi (qui n’est guère l’heure de trouver un médecin en sa maison), un laquais m’est venu chercher céans de la part de M. Du Rietz, [95] mais je n’y étais point. Il a dit que son maître me voulait venir voir si j’eusse été au logis. C’est infailliblement votre médecin de la reine de Suède. S’il ne revient bientôt et que je puisse apprendre où il est logé, je l’irai saluer et visiter en sa maison. [41][96] Je vous envoie la présente par la voie de M. Ravaud, qui est ma cinquième sans avoir eu aucune réponse de vous. J’espère qu’à la fin il m’en viendra quelqu’une. Je ne saurais deviner la cause d’un si long silence, si ce n’est qu’ayez été malade ; utinam sim vanus aruspex ! [42][97] Si je ne vous connaissais bien et de meliore metallo[43] je soupçonnerais que quelque moine vous aurait attrapé et que, vous en ayant fait accroire, il vous aurait envoyé à Rome, tandis que le jubilé [98] y est, [44] y gagner les pardons pour tous les péchés que vous avez faits et que vous n’avez pas faits. [99]

Les nouvelles d’aujourd’hui sont que ceux de Bellegarde parlementent pour se rendre au roi, et qu’il y a des otages donnés de part et d’autre. [45] Un jésuite espagnol nommé Ripalda [100] avait écrit un petit volume in‑fo contre Jansenius, [101] évêque d’Ypres. [102] Les jésuites ont tâché de le supprimer, faute d’être bien fait ; les jansénistes l’ont poursuivi comme un méchant livre. Il est à l’Inquisition d’Espagne, [103] en danger d’être condamné. [46][104] Tous les jésuites en sont en peine, non pas seulement en Espagne et en Italie, mais en Pologne où les jansénistes leur donnent de la besogne aussi bien qu’ici. [47][105] Les mazarins qui sont ici disent que quand le roi aura Bellegarde, qu’il ira à Lyon et que delà il prendra le chemin de Bordeaux où il rétablira à main forte M. d’Épernon et le premier président qui a quitté le parti de la ville dès la guerre de l’an passé ; sed non ego credulus illi[48] le cardinal n’est pas en état de l’entreprendre.

Je vous baise les mains encore une fois, et pour la cinquième, en espérant que me ferez la faveur de m’apprendre enfin de vos nouvelles afin que je n’en sois plus en doute, comme je vous puis assurer que je suis et serai toute ma vie sans réserve, Monsieur, votre très humble et obéissant serviteur,

Patin.

De Paris, ce 16e d’avril 1650.

Je vous envoie des vers qui courent sur la Fronde depuis hier.



Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 10 avril 1650

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(Consulté le 16/04/2024)

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