L. latine 64.  >
À Johannes Antonides Vander Linden,
le 24 novembre 1656

[Ms BIU Santé no 2007, fo 48 vo | LAT | IMG]

Au très distingué M. Johannes Antonides Vander Linden, docteur en médecine à Leyde.

Très distingué Monsieur, [a][1]

Ayant trouvé un porteur idoine, je vous écris trois phrases, tant j’ai peu à vous dire. 1. Étant moi-même en bonne santé, je vous salue en espérant que vous l’êtes aussi, et vous avise que j’attends de jour à autre ce paquet de livres que vous m’avez envoyé, ainsi qu’à nos amis. 2. Je n’ai pas encore le Celse de notre Riolan, qui me l’a pourtant de nouveau promis et que j’espère obtenir sous peu. [1][2] 3. Pour votre nouvelle édition d’Arétée, [3][4] je vous avais parlé dans ma dernière du très distingué M. Dupuy, conservateur de la Bibliothèque royale ; il est mort et il n’y a plus rien à espérer de lui ; [5] le roi n’a pas encore nommé le nouveau titulaire de cette importante charge ; [2][6][7][8][9] quel qu’il soit, il exaucera peut-être nos vœux, ou du moins nos prières. Vale et aimez-moi.

Guy Patin, vôtre par-dessus tout.

De Paris, ce vendredi 24e de novembre 1656.



Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 24 novembre 1656

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(Consulté le 28/03/2024)

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