L. latine 465.  >
À Gottlieb Breüning,
le 9 février 1669

[Ms BIU Santé no 2007, fo 227 vo | LAT | IMG]

Au très distingué M. Theophilus Breüning, à Stuttgart. [a][1]

Ai-je besoin de vous écrire pour le somptueux et généreux accueil que vous avez réservé à mon fils C.P. ? [2] Il m’est impossible d’y manquer. Je vous remercie donc avec toute la force dont je suis capable et souhaite pouvoir un jour faire autre chose pour vous servir. Nous n’avons ici rien de nouveau en librairie, hormis l’Apologia pro Galeno du très distingué Caspar Hofmann, [3] qui fut jadis mon plus précieux ami. [4] Elle est parfaitement digne d’être tenue pendant de longues années dans les mains de tous les médecins, surtout des plus jeunes. [1] À la première occasion qui se présentera, je la ferai parvenir, par Bâle ou par Francfort, à M. votre fils, qui fut jadis mon auditeur. [5][6] Je supplie Dieu de vous préserve durablement en votre verte vieillesse, de vous être favorable ainsi qu’à toute votre famille, en particulier à votre fils, de vous protéger tous, et de vous conserver très longtemps heureux et en belle santé. Vale, très distingué Monsieur, et continuez de m’aimer, ainsi que mon fils C., comme vous avez fait jusqu’à présent.

De Paris, le 9e de février 1669.



Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Gottlieb Breüning, le 9 février 1669

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(Consulté le 02/05/2024)

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