À Claude II Belin, le 4 novembre 1631

Note [12]

Les noms de ces six gradués de la Faculté de médecine de Paris, morts en combattant l’épidémie, prouvent leur dévouement aux malades.

Jean-Cécile Frey (Kaiserstuhl, canton suisse d’Argovie vers 1580-Paris, hôpital Saint-Louis, 2 août 1631) avait été reçu docteur non régent de la Faculté de médecine de Paris en 1624 dans des circonstances inhabituelles (v. note [30] des Décrets et assemblées de la Faculté de médecine de Paris en 1651-1652). Connu aussi sous le nom latinisé de Janus Cæcilius et le pseudonyme de Samon Failyona, il avait étudié la philosophie à l’Université de Paris et enseigné au Collège de Montaigu dès 1618, puis au Collège de Boncourt. Son enseignement mêlait l’aristotélisme traditionnel à des curiosités nouvelles (cosmographie, celtisme, ésotérisme). Michel de Marolles l’avait introduit dans le cercle des « libertins érudits », il s’était lié avec Gabriel Naudé, Guy Patin, Jacques Gaffarel. Jusqu’à sa mort, Frey avait multiplié les écrits de philosophie naturelle (Dictionnaire historique de la Suisse). Trois recueils posthumes mal agencés composent ses œuvres complètes :


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 4 novembre 1631, note 12.

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(Consulté le 28/04/2024)

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