À Nicolas Belin, le 9 mars 1647
Note [1]
Francisco Valterio, archiatrωn comiti, Guillelmus Verus ευπραττειν [Guillaume Verus {a} qui veut du bien à François Vautier, comte des archiatres] {b} (sans lieu ni nom, 1er février 1647, in‑4o) est un libelle pseudonyme de 23 pages contre le livre de Robert Lyonnet « sur les maladies héréditaires ». {c}
Charles i Bouvard y est accusé de s’être servi de la plume de Lyonnet pour s’affranchir de toute responsabilité dans la mort de Louis xiii, dont il était le premier médecin, comme on lit à la page 21 du pamphlet :
Tu, Vir præstantissime, Regis extremis morbis, ex quibus etiam inter mortales desiit, non mediocrem operam navasti. Sed audivi ex proborum virorum relatione, non semel Regem protulisse, suam mortem auctori Buvardo imputandam.
[Vous, très éminent Monsieur, ne vous êtes pas peu empressé dans les dernières maladies du roi, dont quand même il mourut ; mais j’ai entendu d’honnêtes gens relater que le roi a plus d’une fois déclaré que sa mort devait être imputée à Bouvard].