À Charles Spon, les 19 et 22 octobre 1649
Note [31]
« qui ne sont rien de moins qu’imbus de leur propre magnificence ».
Dans Les Remèdes aux deux fortunes [De Remediis utriusque fortunæ] de Pétrarque (livre i, dialogue xii, De Sapientia [La Sagesse]), à Gaudium [la Joie] qui dit Sapiens sum [Je suis sage], Ratio [la Raison] répond :
Solent qui de se magnifice sentiunt præfidenter maiora viribus aggredi inque nisu medio prolapsi suo vel periculo vel pudore condiscere quam iusti rerum extimatores fuerint suarum.
[Ordinairement, ceux qui sont imbus de leur propre magnificence s’attaquent présomptueusement de toutes leurs forces à plus gros qu’eux, pour s’écrouler au milieu de l’effort et apprendre à leurs dépens ou à leur grande honte qu’ils devront être une autre fois meilleurs juges de leurs propres capacités].