À Charles Spon, le 22 mars 1650

Note [30]

Astringent : « qui a la vertu d’astreindre, de resserrer [astringere en latin] le ventre. Il y a des remèdes laxatifs, d’autres astringents. » À l’astriction, la médecine moderne a substitué les notions de contraction (pour les chairs) et de vasoconstriction (pour les vaisseaux).

Guy Patin se targuait ici de ne pas traiter le symptôme (la diarrhée), mais d’éradiquer (purger) ce qu’il pensait être sa cause (la double pléthore) ; l’apothicaire n’avait pourtant pas tort car il paraît aujourd’hui dangereux et inepte de saigner un patient qu’un choléra menace de profonde déshydratation.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 mars 1650, note 30.

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(Consulté le 03/05/2024)

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