À Charles Spon, le 10 avril 1650

Note [16]

Les passages entre crochets correspondent à des lacunes du manuscrit.

Gêné par la crue de la Saône, le siège de Bellegarde (v. note [7], lettre 221) traînait en longueur.

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, page 240, mars 1650) :

« MM. de Vendôme et le cardinal Mazarin partirent le 27 pour aller à Saint-Jean-de-Losne, deux lieues au-dessus de Seurre-Bellegarde, pour donner les ordres nécessaires à l’attaque de cette dernière place. Ceux de dedans sont résolus de tenir, sur l’espérance qu’ils ont au grand débordement des eaux qui inondent la prairie où est la place et la rendent inaccessible. Le cardinal dit tout haut que “ le roi prendra Seurre, ou Seurre prendra le roi, et qu’après le premier coup de canon tiré, il n’y aura plus de quartier ”. Les habitants ont fait une assemblée secrète et ont envoyé au roi, à Dijon, l’acte de leur fidélité et protestation que s’ils ne reçoivent Sa Majesté comme ils désireraient, ce n’est que par la seule raison qu’ils en sont hors de pouvoir par la violence qu’exerce sur leux la garnison, qui est de 800 hommes de pied, 380 cavaliers et 150 officiers. Le commandement, pour soutenir le siège a été déféré au sieur Passage. »


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 10 avril 1650, note 16.

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(Consulté le 28/03/2024)

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