À Charles Spon, le 6 décembre 1650

Note [12]

Publication longuement attendue de la :

Francisci Feynei, Consiliarii, Medici, necnon Regii apud Monspelienses Medicinæ Professoris, ut peritissimi, ita celeberrimi, Medicina practica, in quatuor libros digesta. Opus vere aureum, summorum medendi artificium puram putam doctrinam præferens, ac selectissimis probatissimisque remediorum formulis abunde instructum, ad felicem facilemque internorum omnium corporis humani affectuum diagnosin, prognosin et curationem. Nunc primum e bibliotheca clar. viri, Renati Moræi, Archiatri, Regiique Medicinæ Parisiensis Interpretis, Studiosorum usibus benigne concessum.

[Médecine pratique de François de Feynes, {a} conseiller, médecin et professeur de médecine du roi à Montpellier, divisée en quatre livres. Œuvre véritablement en or, offrant la propre et pure doctrine des moyens les plus éminents de remédier, et munie en abondance des formules les mieux choisies et les mieux éprouvées des remèdes, pour les heureux et faciles diagnostics, pronostics et traitements de toutes les maladies internes du corps humain. Généreusement offert pour la première fois à l’usage des plus appliqués à l’étude, tiré de la bibliothèque du très brillant René Moreau, {b} archiatre et professeur royal de médecine à Paris]. {c}


  1. V. note [9], lettre 95.

  2. V. note [28], lettre 6.

  3. Lyon, Jean-Antoine Huguetan et Marc-Antoine Ravaud, 1650, in‑4o.

L’Epistola dedicatoria [Épître dédicatoire], signée Huguetan et Ravaud (mais rédigée par Charles Spon, l’éditeur scientifique du livre, dont le nom n’apparaît nulle part), est intitulée :

Clarissimo spectatissimoque viro, D. Renato Moræo, Doctori Medico Parisiensi, necnon Regis Christianissimi Consilario, archiatro, ac Professori Regio Meritissimo, Sal. ac Obsequium.

[Salut et soumission à Me René Moreau, très brillant et estimé, docteur de la Faculté de médecine de Paris, conseiller premier médecin du roi très-chrétien et très méritant professeur royal]. {a}


  1. De fait, Spon y compare l’immortalité de François Feynes, régénérateur inépuisable de l’art médical, à celle du Phénix, {i} oiseau légendaire qui Phœbo Apollini, cuius benigno fotu renascebatur, sacer habebatur [était tenu pour consacré à Phébus Apollon, {ii} dont la douce chaleur le faisait renaître].

    1. V. notule {b}, note [38], lettre Naudæana 4.

    2. Symbole du Soleil, v. note [8], lettre 997.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 6 décembre 1650, note 12.

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(Consulté le 28/03/2024)

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