À Charles Spon, le 3 novembre 1651

Note [6]

« peut-être l’osera-t-il plus tard ».

Ayant quitté Brühl le 12 octobre, Mazarin (Journal de la Fronde, volume i, fos 504 vo et 505 ro) :

« passa le 17e d’octobre proche de la ville de Liège et s’en alla à Huy ; {a} d’où s’étant réfugié dans Alme, {b} qui en est tout proche, il y demeura quelques jours en attendant un passeport de l’archiduc Léopold et un convoi pour passer en France ; mais cependant, ne se trouvant pas en sûreté dans la ville d’Alme, il se retira dans un château qu’il y a, sur l’avis qu’il eut que le comte de Tavannes s’avançait avec les troupes de M. le Prince vers Dinant pour lui empêcher le passage ; mais depuis, on dit qu’il est venu à Sedan. Il a fait faire des propositions de paix au duc de Lorraine afin de se pouvoir servir de ses troupes contre M. le Prince seulement, ce duc ne voulant pas les faire servir contre les Espagnols ; mais il est bien éloigné de l’accommodement et < le > recherche avec autant d’empressement de la part de M. le Prince que celle de ce cardinal. »


  1. Sur la Meuse, 30 kilomètres en amont de Liège.

  2. Amay, sur la Meuse, 25 kilomètres en amont de Liège.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 3 novembre 1651, note 6.

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(Consulté le 25/04/2024)

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