À Claude II Belin, le 12 décembre 1651
Note [11]
V. note [18], lettre 270, pour le Socrate chrétien de Jean-Louis Guez de Balzac (Paris, 1652).
Jean Goulu (Paris 1576-ibid. 1629) était le frère aîné de Jérôme (v. note [33], lettre 183). Il préféra tenter la carrière d’avocat à celle d’helléniste pour laquelle son père, Nicolas Goulu, l’avait formé ; « mais il eut le malheur de demeurer court à la première cause qu’il plaida, et l’on croit que cette disgrâce lui fit venir la pensée de quitter le monde et de se mettre en religion » (Bayle). Reçu en 1604 dans l’Ordre des feuillants sous le nom de Dom Jean de Saint-François, Jean Goulu s’y fit tellement considérer qu’il en obtint le généralat. Il a beaucoup travaillé sur les traductions en latin et en français de livres religieux ou philosophiques écrits en grec, et a aussi laissé quelques ouvrages de polémique théologique et morale, en s’opposant notamment à Guez de Balzac avec ses Lettres de Phyllarque à Ariste (Paris, 1627, v. note [6] du Borboniana 8 manuscrit).