À Charles Spon, le 16 avril 1652
Note [33]
« Dieu fasse que cette nouvelle édition leur vaille un égal succès. Vous me rappelez fort à propos de rester silencieux sur ce sujet ».
Guy Patin devait s’astreindre à la discrétion pour ne pas raviver à Paris la querelle des libraires (v. note [6], lettre 238) qui avait accompagné la publication en 1650 à Lyon des Opera de Daniel Sennert (v. note [20], lettre 150). S’estimant propriétaires du privilège de l’ouvrage, les Parisiens devaient bien s’émouvoir du succès commercial remporté par leurs confrères lyonnais, Jean-Antoine ii Huguetan et Marc-Antoine Ravaud ; il était tel qu’ils songeaient déjà à réimprimer l’ouvrage. Ils firent paraître deux rééditions, en 1654 et 1656, en deux ou quatre volumes in‑fo.