À Charles Spon, le 2 août 1652

Note [35]

« On dit de ce qu’on fait avec justice et raison, que c’est le droit du jeu » (Furetière).

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome ii, pages 260‑261, juillet 1652) :

« Mardi 23, sur les trois heures de relevée, en une potence double en la cour du Palais, fermée et gardée, ont été pendus le nommé Guelphe, de race de perruquiers, jeune homme hardi qui s’est fort débattu et défendu du bourreau, disant qu’il était innocent et n’avait < pas > assisté à l’incendie, mais que Jean Michel et autres l’avaient prié de monter chez M. de Verthamon, conseiller en la première des Enquêtes, tandis qu’iceux autres étaient en bas à la porte, pour lui demander l’argent qu’il leur avait promis pour le sauver de la chambre où il était caché avec d’autres en l’Hôtel de Ville, le mardi 2e du mois ; la déposition du sieur Verthamon conforme. Après lui, a été exécuté Jean Michel, aide de cuisine chez le prince de Condé, confessant son crime et fort repentant. »


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 2 août 1652, note 35.

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(Consulté le 28/04/2024)

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