À Charles Spon, le 31 décembre 1652

Note [4]

V. notes [46], lettre 219, pour la litote, déjà employée par Guy Patin, des « champignons du Bois de Vincennes », et [18], lettre 804, pour son avis général sur les champignons.

Omer Talon (Mémoires, volume iii, pages 477‑478) a noté que, craignant aussi un empoisonnement de Retz :

« Mme la duchesse de Lesdiguières demanda permission à Villequier de lui envoyer deux fioles de contrepoison ; ce qu’il ne voulut pas permettre, et avec raison ; mais outre plus, il dit à la reine la proposition qui lui avait été faite, qui pensa être cause de chasser Mme de Lesdiguières. Aussitôt après sa détention, le chapitre de Notre-Dame s’assembla et résolut de demander au roi sa liberté. M. l’archevêque, qui avait juré une inimitié capitale contre son neveu depuis qu’il avait obtenu le cardinalat, ne laissa pas de satisfaire à la bienséance : il fit au roi les supplications de la part du Clergé. […] Les amis du cardinal de Retz désirant exciter le peuple en sa faveur, firent exposer deux jours durant le Saint-Sacrement ; ce qui fut désapprouvé des gens de bien comme un abus insupportable du plus auguste de nos mystères et qui se trouva sans effet, chacun ayant aversion et étant mal persuadé de sa conduite. »


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 31 décembre 1652, note 4.

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(Consulté le 29/03/2024)

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