À Charles Spon, le 30 janvier 1654

Note [42]

« Ô mœurs ! ô temps ! » (Cicéron ; v. note [52], lettre 292).

Ces édits d’imposition étaient liés au mécontentement des rentiers de l’Hôtel de Ville (v. supra note [24]). Pour l’apaiser, le roi décida en effet de payer le demi-quartier qu’il voulait leur supprimer en échange de nouveaux impôts. Un édit portait « imposition de deux écus sur chaque muid de vin, et l’autre deux écus sur chaque minot de sel » (Bnf, ms fr. 5844, fos 211v‑212). Le Parlement s’assembla aussitôt pour leur vérification (Jestaz).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 30 janvier 1654, note 42.

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(Consulté le 29/03/2024)

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