À Charles Spon, le 26 mars 1655
Note [53]
Emblème d’André Alciat (v. note [19], lettre 229), pages 94 de l’édition latine (Lyon, 1551) et 109 de l’édition française (Lyon, 1549) :
In aulicos.
Vana {a} Palatinos quos educat aula clientes,
Dicitur auratis nectere nectere compedibus« Contre les courtisans.
Les courtisans qu’entretient vaine cour,
En chaînes d’or les tient liés de court. » {b}Commentaire :
« La suite de cour est très misérable et servile ; mais ceux qui y sont n’en peuvent départir, étant captivés par la merveille des riches et magnifiques choses qui là se voient, et jouissance et espérance d’icelles. »
- Étourderie de Guy Patin, qui a écrit Aula pour Vana ; mais il ne s’y est pas laissé prendre une seconde fois, v. note [33], lettre 248.
- Traduction fidèle et intelligible, à laquelle ne manque que dicitur, « dit-on ».