À Charles Spon, le 21 avril 1655
Note [12]
Annibal Barlet n’a laissé qu’une mince trace dans les biographies. Docteur en médecine, il ne pratiqua apparemment jamais, mais consacra sa vie à enseigner et étudier la chimie à Paris. Guy Patin, qui le tenait en bonne estime, {a} parlait ici du :
Vrai et méthodique Cours de la Physique résolutive, vulgairement dite Chimie. Représenté par Figures générales et particulières. Pour connaître la théotechnie ergocosmique, c’est-à-dire l’Art de Dieu en l’Ouvrage de l’Univers. Par Annibal Barlet, D. Méd. {b} et Démonstrateur d’icelle. {c}
- V. note [3], lettre 730.
- Dans une lettre écrite à son père le 29 novembre 1659 (v. notule {m}, note [1], lettre 1028), Hieronymus Bauhin a donné à Barlet le titre de chimicus doctor Monspeliensis [docteur chimiste de Montpellier], (mais il ne figure pas dans la liste des docteurs montpelliérains établie par Dulieu.
- Paris, N. Charles, 1653, in‑4o de 626 pages, pour la première de plusieurs éditions ; la deuxième (ibid. 1657), est ornée d’un joli frontispice.