À Charles Spon, le 11 mai 1655

Note [10]

Traité du mouvement circulaire du sang et des esprits, qui est le principal des trois moyens dont la Nature se sert à perfectionner l’Homme. Par Me Claude Tardy, {a} conseiller et médecin de Monseigneur le duc d’Orléans, docteur régent en la Faculté de médecine à Paris. {b}


  1. V. note [35], lettre 156.

  2. Paris, Charles Du Mesnil et Jean Guignard, 1654, in‑4o en trois parties de 119, 31 et 12 pages ; le privilège du roi est daté du 4 décembre 1654.

L’exemplaire conservé à la BIU Santé est celui qui a appartenu à François Guénault, destinataire de la dédicace (qui a écrit son nom sur la page de titre) :

« Monsieur, Il y aurait de l’injustice à produire en public un ouvrage qui contient les véritables sentiments d’Hippocrate et à ne les point faire paraître sous l’aveu de votre nom, puisque vous êtes aujourd’hui le modèle des plus excellents médecins, comme cet auteur incomparable l’a toujours été jusqu’à nous : car vous connaissez si bien les maladies et vous savez si parfaitement les moyens de les chasser qu’il est vrai de dire que votre façon de guérir est entièrement conforme à celle de ce grand génie. Nous apprenons de ses écrits qu’il employait les tithymales, la coloquinte, l’ellébore et autres violents remèdes, et qu’il en produisait des effets si extraordinaires et si merveilleux qu’ils semblaient surpasser les forces de la Nature ; et nous reconnaissons que c’est de vous que nous tenons l’industrie de dompter avec l’antimoine les maladies les plus rebelles, où les remèdes doux sont inutiles. C’est pourquoi, Monsieur, tenant d’Hippocrate et de vous ce que je sais de meilleur, je me sens obligé de rechercher votre faveur contre la malice de ceux qui rejettent la véritable médecine et de vous en offrir les plus solides maximes que j’explique. J’ose espérer de votre bonté que recevant ce petit ouvrage comme un témoignage assuré de ma reconnaissance et de l’honneur que je vous dois, vous me permettrez aussi de publier que je suis, Monsieur, votre très humble et très obligé serviteur, Tardy. »

Après 3 chapitres introductifs, on trouve 6 sections :


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 11 mai 1655, note 10.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0402&cln=10

(Consulté le 28/03/2024)

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