À Charles Spon, le 2 novembre 1655

Note [1]

« s’il ne paie pas » : phrase de sens incertain, en raison de la locution « avoir la chasse » que je n’ai pas trouvée dans les dictionnaires du temps, mais qu’on peut interpréter comme voulant dire avoir l’avantage d’une belle situation ; sinon, il pourrait s’agir d’une erreur de transcription, chasse pour charge.

Quoi qu’il en soit, on comprend qu’Antoine Vallot était en passe de perdre ses avantages à la cour s’il ne versait pas quelque argent à Mazarin pour calmer son courroux et pour conserver sa charge de premier médecin du roi, au lieu d’en être chassé (mauvais marchand). Après la fâcheuse gonococcie du roi, c’était la suite des démêlés de Vallot avec la cour, tels qu’entendus par Guy Patin, mais tout différents du récit qu’en a laissé l’intéressé (v. notes [19], lettre 419, et [10], lettre 421).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 2 novembre 1655, note 1.

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(Consulté le 07/05/2024)

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