À Charles Spon, le 22 février 1656

Note [3]

La scolastique, en général, était ce qu’on enseignait dans les écoles du Moyen Âge (à Paris, la Sorbonne). C’est aussi (Furetière) :

« la partie de la théologie qui discute les questions de théologie par le secours de la raison et des arguments, et est en quelque façon opposée à la positive qui se fonde sur l’autorité des saints Pères et des conciles. On prétend que saint Thomas {a} a été le fondateur de la philosophie scolastique suivant la méthode d’Averroès, {b} que Lanfrancus, archevêque de Cantorbéry, Gilbert Porretain, évêque de Poitiers, Abélard, et Pierre Lombard avaient dêjà ébauchée, et dont Pierre Comestor composa les premiers éléments. » {c}


  1. Saint Thomas d’Aquin, au xiiie s. (v. note [25], lettre 345).

  2. Au xiie s. à Cordoue (v. note [51] du Naudæana 1).

  3. Lanfranc de Pavie, saint de l’Église catholique (xie s.), Gilbert de la Porrée, Pierre Abélard (v. note [92] du Faux Patiniana II‑7), Pierre Lombard et Pierre Comestor, dit le Mangeur (xiie s.).

    La scolastique est l’adaptation chrétienne de l’aristotélisme. Aristote a longtemps été le seul philosophe antique approuvé et adopté par l’Église romaine.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 février 1656, note 3.

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(Consulté le 28/03/2024)

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