Charles de Silvecane, était chanoine de l’église collégiale de Saint-Paul de Lyon et prieur de Saint-Gilles en Normandie. Son frère aîné, Constant (1601-1700), a laissé trois livres de poésie, dont les titres ou les dédicaces déclinent les qualités :

• Cinquante devises pour Monseigneur Colbert, conseiller ordinaire du roi en son Conseil royal, contrôleur général des finances, ministre et secrétaire d’État ; {a}

• Traduction nouvelle des Satires de Juvénal en vers français, avec des remarques sur les passages les plus difficiles… ; {b}

• Traduction nouvelle des Satires de Perse en vers français. Avec des remarques sur les passages les plus difficiles. Par Monsieur de Silvecane, président de la Cour des monnaies, commissaire général de Sa Majesté en ladite Cour au département de Lyon et autres provinces, ancien prévôt des marchands de ladite ville. {c}

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  1. Lyon, J. Canier, 1683, in‑f^o illustré de 13 feuilles, dont le président de Silvecane dit être l’auteur dans sa dédicace.

  2. Paris, R. Pepie, 1690-1691, 2 volumes in‑8^o ; les remarques de Silvecane ont été reprises par Paul Ducos dans ses Satires de Juvénal traduites en vers (ibid. Didier Perrin, 1887)

  3. Lyon, François Barbier, 1693, in‑12 bilingue de 337 pages ; Silvecane avait été prévôt des marchands de Lyon en 1669-1670.

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L’épouse d’André Falconet était née Catherine Quinson. Dans onze de ses lettres (dont la dernière en décembre 1664), Guy Patin a parlé d’elle à propos de sa mauvaise santé ou de sa probable brouille avec son fils Noël (v. note [20], lettre 605) ; elle survécut néanmoins à son mari (mort en 1691). Le couple donna naissance à 12 enfants, dont le susdit Noël fut le quatrième, et le deuxième à avoir survécu aux aléas de la petite enfance (v. note [2], lettre 388).