À Hugues II de Salins, le 25 avril 1659

Note [13]

« Et cependant, pour certains, vers et calculs sont mis en mouvement par les périodes et les quartiers de la Lune : de là vient que beaucoup reconnaissent l’existence d’une dysurie lunatique ». {a}


  1. Ma traduction respecte la distinction entre les deux adjectifs latins lunaris, « lunaire », et lunaticus, « lunatique », avec une nuance de déraison : « qui se gouverne selon la Lune ; les gens fantasques sont appelés lunatiques parce que tantôt ils sont de bonne humeur et complaisants, tantôt farouches et de difficile accès ; ce qu’on attribue à la Lune, qui n’en est aucunement cause ; on a donné aussi ce nom aux fous et aux épileptiques » (Furetière).

    Je n’ai connaissance d’aucune étude médicale sérieuse qui accrédite les croyances populaires sur les liens entre la Lune et les affections corporelles ou mentales.



Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 25 avril 1659, note 13.

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(Consulté le 16/05/2024)

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