À André Falconet, le 14 mai 1660
Note [4]
Seul emploi du mot puritain dans la Correspondance : il ne servait alors qu’à désigner l’adhérent à une secte de rigides calvinistes fondée en Angleterre vers 1565, croyant détenir seuls la pure et véritable doctrine, et ennemis de tous ceux qui ne suivaient pas leurs opinions ; son association « terrible » à la stricte doctrine d’Aristote (péripatétisme) fournit un saisissant raccourci pour dépeindre le tempérament et la philosophie de Gabriel Naudé (v. note [9], lettre 3).