À André Falconet, le 13 juillet 1660
Note [9]
« secours de figuier et bâton brisé. » Un vers d’Horace (Sermons, i, 8, vers 1) aide à comprendre :
Olim truncus eram ficulnus, inutile lignum.
[J’étais jadis un tronc de figuier, bois inutile]. {a}
- Comme un « bâton brisé », scipio imminutus, un « secours de figuier », ficulneum auxilium, est donc à tenir pour dérisoire, mais je n’ai pas trouvé la source du propos que Guy Patin attribuait à Joseph ou Jules-César Scaliger.
Érasme, dans son adage no 685, Ficulnus, a utilisé le vers d’Horace et plusieurs autres sources gréco-latines, pour expliquer que :
Lignum ficulnum ut fragile atque ad omnia ferme inutile proverbiis aliquot locum fecit.[Fragile et à peu près bon à aucun usage, le bois de figuier a donné lieu à quelques proverbes].