À André Falconet, le 21 septembre 1660
Note [6]
Le scrotum est la peau des bourses, formant le sac qui contient les testicules ; piquer le scrotum, c’était l’ouvrir avec une lancette (ce que Guy Patin ne devait pas faire lui-même, mais confier à un chirurgien placé sous sa supervision) pour guérir l’hydrocèle (v. note [6], lettre 437), gonflement des bourses par l’accumulation de sérosité. « On guérit l’hydrocèle par des remèdes dessicatifs ou en faisant sortir les eaux avec la lancette, ou avec le séton, ou avec le trocart ; mais parce que ces remèdes ne sont que palliatifs, il faut avoir recours aux cautères si l’on veut faire une cure éradicative » (Trévoux).