À André Falconet, le 7 mars 1661
Note [14]
Claude Joly (Buri-sur-l’Orne, Meuse 1610-Agen 1678), docteur en Sorbonne, était curé de Saint-Nicolas-des-Champs à Paris. « Le 6 mars 1661, il doit s’arrêter au cours de son sermon, fait un grand geste de ses deux bras et fait part à ses auditeurs de l’ordre qu’il vient de recevoir : on l’appelle au chevet de Mazarin qui se trouve dans les inquiétudes de la mort. Il y demeure jusqu’à la fin du premier ministre [9 mars]. » Les jésuites accusèrent Joly d’être un janséniste caché, ce qu’il nia avec la dernière énergie. Nommé par le roi évêque de Sain-Pol-de-Léon en 1661, il ne reçut jamais ses bulles de Rome. En 1665, le siège d’Agen lui échut cependant en bonne et due forme (Dictionnaire de Port-Royal, page 544).