À Christiaen Utenbogard, le 19 janvier 1662
Note [15]
« J’entends la Confédération belge ; on me dit que les Anglais, vos voisins, ourdissent des complots contre sa liberté et sa puissance maritime, principalement à cause de la pêche des harengs. Puisse malheur arriver à ces vauriens, il semble que ces loups veuillent dévorer toute l’Europe, ce que font déjà joliment jésuites et autres moines. Ayez de l’indulgence pour mon très mauvais style, et plus encore pour mon écriture : j’ai en effet les mains encore engourdies par la maladie. Vale et aimez-moi. Vôtre de tout cœur, Guy Patin. De Paris, le mercredi [sic, pour jeudi] 19e de janvier 1662. »