À André Falconet, le 6 mars 1663
Note [10]
« advienne que pourra. »
Ce « chevalier » Falconet était le troisième des fils d’André (après l’aîné, probablement mort en 1661, et le puîné, Noël, alors étudiant en médecine à Montpellier) dont Guy Patin a parlé dans sa correspondance. Probablement prénommé Henri (v. note [3], lettre 895), il était venu étudier le métier d’avocat à Paris. Son ascendance roturière n’ayant pas pu lui donner accès à l’Ordre de Malte, je n’ai pas su trouver pourquoi Patin lui donnait le titre de chevalier, sinon par taquinerie : on appelait jadis « chevaliers ès lois ceux qui avaient obtenu le titre de chevalier à cause de leur capacité dans la jurisprudence » (Littré DLF).