À André Falconet, le 1er juin 1663

Note [10]

Frédéric Noëlas, Légendes et traditions foréziennes (Roanne, Durand, 1865, in‑8o), page 343 :

« On trouve dans les Archives de Roannais, à la date du mois de juin 1663, l’arrêt de confiscation de la seigneurie de Commières : {a}

“ Lettres patentes de Louis xiv, roi de France, par lesquelles : en considération des fidèles et recommandables services qui lui ont été rendus par messire Camille de Neufville, archevêque et comte de Lyon, {b} etc., Sa Majesté, en confirmant son brevet du 9 du dit mois de juin, lui donne et transporte tous les biens meubles et immeubles qui ont appartenu à feu Jean-François-Claude d’Ogerolles de Thélis, comte de Commières, {c} atteint et convaincu de rapt et enlèvement de demoiselle Élisabeth de Saint-André, pour raison duquel crime, il a été condamné à avoir la tête tranchée, et ses biens adjugés à Sa Majesté, par arrêt de la Cour du Parlement de Paris, du 30 mai 1663, pour lesdits biens en jouir par ledit archevêque, pleinement, paisiblement et perpétuellement, ses successeur et ayant cause, comme de son propre, et vrai et loyal acquet, etc. ”

Signé Louis ; par le roi, Le Tellier ; et scellé du grand sceau en cire verte. »


  1. Seigneurie du Forez, sur le territoire de l’actuelle commune de Villerest (Loire).

  2. V. note [25], lettre 308.

  3. Traduit devant le tribunal de Genève en 1659 pour cet enlèvement, Jean-François-Claude d’Ogerolles (Dorgerolles) de Thélis (Télis), comte de Commières (Comières) n’avait pas été condamné pour son crime (Jean Picot, Histoire de Genève…, Genève, 1811, in‑8o, tome troisième, chapitre xxi, pages 3‑4) ; mais le marquis de Saint-André et sa fille Élisabeth n’en étaient visiblement pas restés là.

    Claude ii de Rebé (v note [9], lettre 423), seigneur de ce lieu, comte ou marquis d’Arques (selon les sources et les humeurs de Guy Patin ou de ses transcripteurs), était fils de Diane d’Apchon, elle-même fille du marquis de Saint-André.



Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 1er juin 1663, note 10.

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(Consulté le 25/04/2024)

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